Ça passe de justesse pour le Real Madrid. Sauvés une nouvelle fois par Jude Bellingham, les Madrilènes se sont imposés 1-0 à domicile face à l’Union Berlin.
On ne donnait pas cher de la peau des Berlinois face à l’armada dont dispose Carlo Ancelotti. Mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les Merengues ont failli en faire les frais. Urs Fischer l’avait annoncé en conférence de presse, les Berlinois se sont très bien préparés pour cette rencontre : “Nous avons analysé tous les matches du Real Madrid. Ceux contre la Real Sociedad, le Celta Vigo, l'amical contre la Juventus... Nous avons détecté un point faible. Ils ont des joueurs de qualité partout. On parle beaucoup de Bellingham mais il y a Rodrygo aussi. Si on le laisse prendre de la vitesse et jouer en un-contre-un, il est presque impossible à jouer. Au milieu de terrain, tout le monde peut faire des passes décisives. Nous devons être compacts et bien organisés.” C’est justement ce qu’on fait les Berlinois. Un bloc bas, regroupé et dur sur l’homme. Cela a causé des problèmes à l’attaque du Real, qui souffrait d’une absence de taille en attaque.
Sans Vinicius, tout est plus dur
Le Real n’a jamais vraiment été en difficulté dans cette rencontre, mais l’attaque a péché jusqu’à la fin. Les centres pleuvaient dans la surface mais les frappes fuyaient le cadre pour la plupart (7 tirs cadrés sur 32 tentés). Malgré le bon travail de Rodrygo, il manquait l’explosivité de Vinicius pour dynamiter véritablement le bloc berlinois. Blessé depuis fin août dernier (lésion au biceps fémoral), le Brésilien pourrait retrouver les terrains pour la rencontre face à Cadiz le 27 septembre prochain. Finalement, Jude Bellingham est venu délivrer le Real en reprenant une frappe déviée de Valverde, mais le Real Madrid aurait pu s’en mordre les doigts.