Une semaine après l’élimination en Ligue des Champions, synonyme de bouleversements attendus à tous les étages du club cet été, la direction parisienne entame un virage auprès de l’Académie. Nommé à la tête du centre de formation en janvier denier, Luca Cattani a esquissé les contours de le nouvelle politique de passerelle entre les U19 et l’équipe première.
Mercredi dernier, sur la pelouse de l’Allianz Arena, Warren Zaïre-Emery et El Chadaille Bithsiabu représentaient la Football Acamedy parisienne sur la plus grande des scènes européennes. Si l’intégration rapide de deux joueurs mineurs au sein d’un des clubs les plus riches d’Europe, tient surtout à l’accumulation des blessures et à l’étonnante faiblesse de l’effectif parisien cette année, il n’empêche que la présence des deux titis affichent clairement l’intention des dirigeants, qui annonçaient cet été vouloir « moins de bling-bling » afin de se reposer aussi davantage sur les joueurs formés au club, à l’heure où beaucoup d’entre eux partis ces dernières années explosent aux quatre coins du continent.
Aussi, il n’est pas surprenant que l’une des premières réformes, préambule à la révolution espérée par les supporters parisiens, concerne le centre de formation. Alors que le PSG a eu tendance-sûrement en réaction aux trop nombreux talents qui n’ayant pas eu leur chance, ont filé loin de la capitale, à offrir des contrats pro à beaucoup de leurs jeunes ; le nouveau numéro 1 de l’Académie a annoncé une nouvelle politique, visant à diminuer le nombre de ces contrats, tout en s’assurant que ceux qui en bénéficierait se verraient réellement offrir leur chance en équipe première.
Autrement dit, au lieu de donner à 20 joueurs l’opportunité de prétendre obtenir du temps de jeu avec les A, et de ne récolter que la frustration d’être laissé sur la touche, il s’agira de s’assurer que les signataires d’un contrat pro ont vraiment le niveau pour pouvoir faire partie des plans du coach. En ce sens, la jeune garde parisienne, peut-être moins pléthorique, sera enfin sur le devant de la scène, et pas seulement
quand l’infirmerie vire à l’ambulance.