La recrue est venue. La recrue a joué. Mais comme ce n’était pas à son poste naturel, la recrue est déjà cible de questionnements.
Venu auréolé d’une attente
Amin Sarr vient des Pays-Bas. D’Heerenveen, précisément. L’international U21 de la Suède y a brillé. Et maintenant c’est l’heure de son départ. « C’est dommage si Amin part. Mais nous sommes, après tout, un pays formateur. En tant que SC Heerenveen, nous devrions également être fiers que ces gars entrent en scène dans des grands clubs. Et quand ce genre de montants arrivent sur la table, vous ne l’arrêtez pas non plus. Nous devrions être heureux de pouvoir livrer ce genre de footballeurs », avait regretté son coach, Kees van Wonderen. Quand un entraineur est tant déçu de perdre son joueur, c’est difficile que ce dernier arrive dans son nouveau club dans la discrétion. Dans une formation offensivement enlisée dans la médiocrité, Sarr était attendu.
Ailier…ou attaquant ?
Attaquant complet, Amin Sarr reste avant tout un attaquant de pointe. Et pourtant, c’est sur les côtés que l’ancien joueur de van Wonderen a évolué mercredi dernier. En conférence de presse, Laurent Blanc l’explique en donnant sa vision de l’attaquant : « Là on a fait du volume car on savait qu’il y avait des centres. Je lui ai dit d’être à la réception des centres, etc…Il y avait peu d’espaces. J’ai dit à Eric Roy qu’il avait amené le bus de Brest. Il n’y avait pas d’espace. C’est un joueur d’espace aussi Amin. Il aime les espaces, ça va nous permettre de rajouter quelque chose à notre potentiel offensif. Il peut amener de la profondeur, c’est un joueur d’espace et il est puissant. Il marque des buts mais peut encore améliorer son efficacité offensive. C’est un jeune qui peut être complémentaire avec Lacazette et d’autres. C’est un profil intéressant ».