C’est une libération pour cette déception marseillaise…et pour les finances du club.
Le football est composé d’étoiles filantes et de talents désenchantés. Arrivé en janvier 2021 sous l’égide d’André Villas-Boas (alors en fin de cycle), Pol Lirola était auréolé du statut de jeune prodige. L’arrière droit formé à l’Espanyol a vite fait ses preuves jusqu’à convaincre les difficiles supporters phocéens. Et puis est venu le désenchantement.
Une déception de plus sous Zubizarreta
Titulaire en championnat, il aura été l’option numéro 1 de Villas-Boas lors de la fin du règne de celui-ci : 19 rencontres, 2 buts et 2 passes. Une cinquième place loin du standing marseillais aura eu la peau du coach portugais. Mais pas de Lirola qui aura été un titulaire en puissance la saison suivante : 34 matchs joués en championnat, 7 en Conference League, 6 en Europa League et 4 en Coupe de France. Pourtant, les supporters marseillais, eux, perçoivent un talent limité. Et Lirola ne les contredit pas : « Je suis d'accord sur mes prestations, je ne suis pas au niveau attendu. Les gens ont vu le niveau que j'avais l'an dernier, cette saison je ne sais pas ce qui se passe, il y a mille raisons, le changement de système, le style de jeu ? Je ne sais pas », avait-il déclaré, en mars dernier, dans une conférence de presse habituelle.
Et maintenant ?
Dépassé dans la hiérarchie par Jonathan Clauss, l’Espagnol a été prêté à Elche. Mais six mois plus tard, le voilà déjà de retour. Clairement, ses limites font tâche. Selon Gianluca Di Marzio, le latéral devrait signer, dans les jours qui viennent, avec le club italien de Monza. Une libération pour Marseille…et Lirola ?