Cette saison a été compliquée pour Nice. Lors de l’exercice, le club a connu une série de 14 matchs sans défaites, réalisée avec Didier Digard. Le coach arrivé en janvier a amené un vent de fraîcheur dans l’effectif, mais n’a pas empêcher l’élimination cruelle en Conference League. Avec un dernier match face à Lyon ce soir, les Aiglons n’ont plus rien à jouer, et sont assurés de finir dans le top 10.
Le top 10, un échec pour le projet INEOS. Arrivé en été 2019, l’entreprise pilotée par Jim Ratcliffe assurait l’ascension de l’OGC Nice dans les plus hautes sphères, notamment en jouant l’Europe chaque saison. En 4 ans, le projet n’a pas réellement évolué, et revoit même ses objectifs à la baisse pour les saisons à venir.
Repartir sur de bonnes bases
Groupe installé dans le domaine pétrochimique, INEOS s’est implanté à Nice en 2019. Son PDG multimilliardaire Jim Ratcliff était l’auteur de grandes promesses et de grandes ambitions, avec par exemple l’objectif de concurrencer le PSG, ou encore d’être un club français de premier rang. Même si plusieurs bons coups ont été réalisés avec une 5ème place lors de la saison 2019/2020 ou encore des transferts intelligents, le projet déçoit en vue des attentes des supporters. INEOS a mis dans la tête de ses derniers que le club allait jouer l’Europe chaque année, en parlant de Ligue des champions et non de Conference League, et doit donc revoir ses exigences à la baisse. En 4 ans sous le pavillon Ratcliffe, Nice a finit 2 fois cinquième et 2 fois dans le top 10, loin de la Ligue des champions et de la Ligue Europa.
Des changements dès cet été ?
En effet, selon « Nice-Matin » et Vincent Menichini, le but serait d’avoir une équipe avec plus « d’entrain », en prenant exemple sur le projet de Florent Ghisolfi au RC Lens. Côté mercato, les enveloppes seraient moins importantes avec la possibilité de réaliser des transferts entre 10 et 15 millions d’euros. Cet été, les Aiglons devront faire de bonnes affaires pour redresser la barre du projet INEOS, en recrutant par exemple dans d’autres championnats, ou des jeunes cracks Français comme Sofiane Diop, recruté l’été dernier contre 22 millions d’euros.
Pour les prochaines saisons, INEOS met donc l’accent sur la baisse de l’enveloppe transfert, et le club devra réaliser de bons coups à l’image de Terem Moffi, Képhren Thuram, ou Jean-Clair Todibo.