Ce mardi soir, Pau a écrasé Bastia sur le score de 4-1. Un joueur prêté par les Verts témoigne de cette belle réussite.
L’AS Saint-Etienne a décidé de prêter le milieu de terrain Louis Mouton au FC Pau. Ce dernier est arrivé entre la deuxième et la troisième journée, et semble déjà être à son aise au sein de l’effectif palois. Une bonne nouvelle pour les Verts qui l’ont prêté sans option d’achat. Depuis son arrivée, Louis Mouton a disputé les 6 matchs joués par son équipe, dont 4 titularisations. Après la débâcle face à Annecy (3-0), le club devait se relancer en Corse, sur la pelouse de Bastia. Le travail a été bien fait, et Louis Mouton a livré une belle performance.
Travailler dur pour gagner sa place
La situation du jeune milieu de terrain n’était pas des plus faciles au sein de l’ASSE : “Le coach a évoqué une situation compliquée, on était 20e, c’était compliqué de mettre beaucoup de jeunes avec un minimum d’expérience sur le terrain, des joueurs allaient arriver. J’en ai fait les frais. Je n’ai pas de regret, j’ai travaillé.” Malgré cette déception, il espère encore pouvoir convaincre Laurent Battles à son retour dans les rangs stéphanois : “J’ai été déçu, je n’ai pas toujours compris. Mais c’est le monde adulte, professionnel : il n’y a pas de cadeau. Si le coach te met sur le côté, il faut lui montrer qu’il a tort. Je n’ai pas réussi à le faire à Saint-Étienne, j’espère le faire à Pau. Quand je reviendrai et si Laurent Battles est toujours là, j’espère qu’on pourra en parler sainement, sans regret ni remords.” Néanmoins, Louis Mouton garde la tête sur les épaules et s’est rapidement adapté à son nouvel environnement : “Quand tu joues à Saint-Étienne, que tu viens de descendre de Ligue 1, que le club et les supporters ont l’ambition de remonter sous deux ans et que tu te retrouves 20e à la trêve, c’est compliqué. Quand tu es jeune, tu as envie de bien faire et tu sens cette pression. Parfois, je vois dans le regard des gens qu’on représente beaucoup pour eux, on défend leurs couleurs, surtout à Saint-Étienne où la ferveur est grande. Qu’est-ce qu’on a de plus que les autres? C’est sympa de signer des autographes, de faire des photos, mais c’est sympa aussi d’être tranquille (ici à Pau).”