Lorient s’impose, Paris 3e !

Ce dimanche après-midi, sur la pelouse du Parc des Princes, les Merlus se sont imposés à l’issue d’un match au cours duquel, le PSG menait. Mais Paris n’a pas été prudent, et les bretons sont repartis avec la victoire.

Illustration : "Lorient s’impose, Paris 3e !"

Le début de match est assez équilibré, les bretons tentent de pénétrer dans la surface de Sergio Rico, venu remplacer Keylor Navas. Dès la 7’, Armand Laurienté ayant réussi à tromper Kimpembe, tente sa chance, dans une frappe qui terminera dans le petit filet du portier parisien. Ce dernier tentera plusieurs fois sa chance, pour essayer de tromper la défense parisienne. Après de nombreuses tentatives, c’est très logiquement que les bretons ouvrent le score (36’) grâce à Laurent Abergel.

Quelques minutes, plus tard, grâce à une offensive déclenchée par Kylian Mbappé, Neymar obtient un penalty et permet à Paris de rattraper son retard. (45')

Au retour de la pause, les Parisiens enchaînent. Di Maria et la natif de Bondy tentent de s’approcher de la surface bretonne, mais Julien Laporte ne s’avère pas battu et protège avec soin son portier.

Houboulang Mendes permet à Paris d’une nouvelle fois obtenir un penalty (58’), cette fois-ci sur une faute sur Icardi, venu rôder dans la surface lorientaise tandis que Kylian Mbappé tentait lui de rentrer dans la surface. C’est donc avec calme et solidité que le brésilien a permis a son équipe de reprendre l’avantage. 

Mais à un but d’écart, le dossier était encore loin d’être bouclé. Paris avait encore tout a faire, sans même se l’imaginer.

ET TOUT BASCULE…

Les changements de la part de Pelissier se font nombreux, suite a l’avantage pris par le camp parisien. Frais dans leurs jambes, les entrants apporteront l’étincelle manquante au onze des merlus.

Et alors qu’une tête d’Icardi, sur un centre de Neymar (73’) aurait pu donner à ce match une toute autre issue, Matthieu Dreyer solide sur ses appuis, ne le permettait pas. 

Entré en seconde période, Yoane Wissa surprend la défense parisienne, mais aussi son milieu, sans citer Danilo Pereira remplaçant de Marco Verrati positif au Covid-19. A la 80’, et en appui avec Terem Igobor Moffi, l’attaquant congolais pénètre dans la surface parisienne, et trouve le premier poteau. Kimpembe a été battu sur le coup, et Sergio Rico n’a rien pu faire non plus.

La fin du match est animée par des tentatives assez équilibrées. Mbappé et Kurzawa tenteront leurs chances (85’, 86’) mais Andreaw Gravillon aussi (89’, 90’). Toutefois, aucune de ces tentatives ne trouvera les filets. 

Dans le temps additionnel, les Lorientais ne se relâchent pas et presseront jusqu’au bout, notamment sur Kylian Mbappé, dont la perte de balle permettra au numéro 6 breton de lancer Moffi dans la profondeur. L’international nigérian crucifiera le Paris Saint-Germain, a l’issue d’un match équilibré et peut-être mal géré ?

MERCI MOFFI

« Il y a eu un manque de coordination. A 2-2, on a joué rapidement pour marquer et il y a eu une petite confusion dans l'organisation défensive. On a donné à Lorient la chance de placer ce contre et donc de laisser un joueur courir seul face au but(…) quand on perd, c'est normal qu'on trouve de les raisons. Il y a un équilibre. On perd tous ensemble. Le responsable, c'est moi. On cherchera cet équilibre pour gagner des matches », justifiait le stratège argentin, Mauricio Pochettino, sur la prestation livrée par son équipe.

Ce dimanche, Paris devait le faire pour conserver sa place de leader dans un classement où les tickets pour le titre, semblent se faire, de plus en plus chers. Lille et Lyon s’étant imposés ce week-end, le Paris Saint-Germain trouve très logiquement la troisième place.

En revanche, côté Lorientais, on continue d’y croire et notamment après la victoire contre Dijon, la semaine dernière. Buteur lors des cinq dernières prestations lorientaises, Terem Moffi permet à son club de continuer d'y croire.  «Je ressens beaucoup de fierté. Dans la préparation de ce match, on n’avait pratiquement pas parlé de Paris. Je leur avais dit de montrer nos qualités. », disait Pelissier, sur la prestation de ses joueurs. L'entraîneur breton peut en effet être fier de son équipe, qui jusqu'au bout n'aura rien lâché.

Actuel 18e au classement, et avec un match en retard a joué, tout est encore possible pour les merlus. Et il faudra confirmer ce mercredi, à Rennes, pour officiellement passer devant Nantes et se sortir d’une zone à risques.