Coupe du Monde 2022 : un grand favori venu d’Amérique du Sud ?

Publié le 01/08/2022 à 10h56 3 minutes de lecture

Dans un peu plus de 4 mois, la Coupe du Monde donnera son coup d’envoi au Qatar. Plusieurs incertitudes demeurent concernant les convoqués pour chaque sélections mais les sites de paris sportifs ont déjà donnés leur favori. Pour ce qui pourrait être le dernier mondial de Neymar, cette étiquette revient au Brésil …

Illustration : "Coupe du Monde 2022 : un grand favori venu d’Amérique du Sud ? "
© Compte Twitter officiel de FIFA World Cup

Le 21 novembre prochain, les Pays-Bas et le Sénégal s’affronteront pour donner le coup d’envoi de cette Coupe du Monde 2022 au Qatar. Une édition que comptent bien remporter un peloton de plusieurs nations. Parmi elles, on trouve notamment la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Argentine, l’Allemagne ou encore la Belgique. Des sélections qui devront sérieusement batailler puisqu’elles vont devoir composer avec la présence d’un pays aux grandes ambitions. Il s’agit du Brésil ! Neymar, Marquinhos, Casemiro, Vinicius Jr, Richarlison et compagnie représentent même l’équipe annoncée comme le favori de la compétition.

Du moins, c’est le cas si l’on se fie aux sites de pronostic football. Ces derniers proposent une cote de 5,50 pour un sacre des Brésiliens. Derrière la Seleção, on trouve l’équipe de France avec une cote à 7,00. Les Bleus sont talonnés par l’Angleterre dont la cote s’élève à 7,50. L’Espagne (9,00), l’Argentine (10), l’Allemagne (12) et les Pays-Bas (15) lui emboitent le bas. La surprise réside sans doute du côté de la Belgique. Demi-finalistes du dernier Mondial en Russie et deuxième équipe au classement FIFA, les Diables Rouges, avec une cote à 15, voient 7 autres nations être pressenties comme ayant de plus grandes chances de remporter cette Coupe du Monde au Qatar.

À noter que si le Brésil dispose de l’étiquette de favori concernant la victoire finale dans ce Mondial 2022, c’est l’Angleterre qui dispose de la cote la plus faible pour terminer en tête de son groupe. Dans une poule composée de la Suisse, la Serbie et le Cameroun, le Brésil se voit attribué une cote à 1,45. Concernant l’Angleterre et son groupe formé des États-Unis, du Pays de Galles et de l’Iran, la cote s’élève à 1,35.

Favori logique ?

Une place de favori qui s’explique notamment par des prestations convaincantes lors de la phase de qualification pour la Coupe du Monde. Les troupes dirigées par Tite se sont adjugées la tête du groupe CONMEBOL (Amérique du Sud). Elles ont devancé des nations telles que l’Argentine (2e), l’Uruguay (3e), l’Equateur (4e) et le Pérou (5e). En plus de cette première place, les Brésiliens ont impressionné en ne concédant pas la moindre défaite. Sur leurs 17 rencontres disputées, ils ont signé un superbe bilan de 14 succès pour 3 matchs nuls.

Seule nation à n’avoir manqué aucune Coupe du Monde depuis 1930 et premier pays au classement FIFA, le Brésil se rend au Qatar avec l’ambition de récupérer sa place sur le « trône » . Un titre de champion du monde qui échappe à la Seleção depuis celui décroché en 2002 du côté de la Corée du Sud et du Japon. Depuis ce 5e et dernier triomphe, les Brésiliens n’ont pas dépassé le stade des demi-finales. Ils avaient atteint le dernier carré de la compétition en 2014 sur leurs terres tandis qu’en 2006, 2010 et 2018, ils avaient été sortis en quart de finale.

Si le Brésil est présentée en tant que favori pour remporter cette 22e Coupe du Monde, il faudra surveiller plusieurs nations susceptibles de venir chambouler l’ordre établie. Parmi elles, on pense notamment au Danemark. Menés par des joueurs de grand talent comme Eriksen ou Hojbjerg, les Danois ont impressionné en Ligue des Nations en terminant à la première place du groupe 1 devant l’Autriche, la Croatie et la France. Des Croates sur qui il faudra également compter. Toujours portés par son chef d’orchestre Modric et par d’autres « soldats » tels que Kovacic et Brozovic, ils s’annoncent comme des potentiels outsiders. Deux équipes dont la cote pour la victoire finale s’élève, respectivement, à 31 et 51.