Ce mardi, les Bordelais semblent demeurer dans l’obligation vitale de réagir. Opposés à Quevilly-Rouen, les Girondins doivent à tout prix changer de visage, passant notamment par une réaction tactique, mais également sur le terrain. Malheureusement pour Albert Riera, la tâche s’annonce difficile avec bien des absences pour ce match couperet.
C’est depuis une triste 15e place que les Girondins de Bordeaux abordent cette rencontre face à QRM, 19e. En pleine semaine, la Ligue 2 pourrait voir son classement évoluer dans de grandes proportions pour des équipes ardemment suivies. En difficulté à différentes étages, Saint-Étienne, Caen, Bordeaux, ou encore l’ESTAC voient leurs résultats demeurer en dessous des exigences des dirigeants et des supporters. Pour Bordeaux, la situation est critique, et un exploit semble être le dernier rempart pour ne pas sombrer dès mardi.
Des absences qui poussent à de nouveaux changements
Contre l’ESTAC samedi dernier, Bordeaux a sombré. Défaits sur le score de 1-0 à domicile, les hommes d’Albert Riera semblaient plus que jamais désorganisés, et le fait d’évoluer à 10 contre 11 n’a rien arrangé. En l’absence d’un Jacques Ekomié suspendu, Riera a annoncé de nouvelles absences en conférence de presse : « Matthias De Amorim est absent, Manu Biumla aussi, Kalle Johnsson n'est pas prêt même si ça va mieux, Grégroire Swiderski a un problème au poignet, et Stian Gregersen est malade. Stian était déjà un peu malade lors du match contre Troyes, il ne s'est pas entraîné hier, et aujourd'hui il est à la maison. Enfin, Alou Badji vient d’être papa. »
Sans certains de ses hommes, le coach de Bordeaux va certainement devoir opter pour une défense à trois s’il ne souhaite pas de déséquilibre trop important sur le terrain. Vital Nsimba pourrait par exemple être amené à dépanner dans cette défense, accentuant un peu plus le phénomène de choix par défaut de cette équipe. La victoire permettrait de relancer les Bordelais, mais une éventuelle nouvelle défaite pourrait bien faire entrer les Girondins dans une zone rouge plus que redoutée.