Ce samedi après-midi, l’AS Saint-Étienne a une nouvelle fois fait preuve d’une certaine forme de faiblesse à domicile. Dans une ambiance pourtant à la hauteur de l’enjeu, les Verts se sont inclinés devant leur public au terme d’un match frustrant dans le scénario. Offensivement, les Stéphanois peuvent s’en vouloir, ce constat étant une réalité pour un certain nombre de matchs cette saison.
Olivier Dall’Oglio semble maintenant en avoir le cœur net : malgré les changements et les bonnes intentions, le travail reste conséquent à Saint-Étienne. En cette période de CAN, les absences coûtent cher aux Verts, et l’attitude observée sur le terrain n’est pas du goût de tous les supporters. Outre le but encaissé contre des Amiénois en forme, la réussite offensive des locaux inquiète à ce stade de la saison.
Un réalisme absent, une incapacité à inquiéter la défense
Plusieurs chiffres illustrent aujourd’hui le manque de dangerosité des Verts sur le plan offensif. D’abord, en termes de réalisme, le constat est clair. Pour 18 frappes tentées cet après-midi, seules deux d’entre elles ont été cadrées. Malgré les 63% de possession à mettre à l’actif des Verts en fin de match, cette maîtrise n’a en aucun cas donné lieu à un enchaînement de situations franches.
Par ailleurs, sur ces 18 frappes, seules sept ont été tentées à l’intérieur de la surface. 11 d’entre elles ont été bottées depuis l’extérieur de celle-ci, appuyant clairement l’incapacité des Verts à déséquilibrer le bloc adverse.
Alors que les contours du classement de cette seconde partie de saison se forment, l’ASSE ne tire pas son épingle du jeu comme espéré en cette fin du mois de janvier. La saison passée, le mois de février avait été initiateur d’une réussite exemplaire jusqu’en fin d’exercice, mais cette année, tous les indicateurs ne sont pas au vert, et beaucoup de points tactiques restent en suspens.