Ce samedi après-midi, l’AS Saint-Etienne défiait l’ESTAC Troyes pour une rencontre aux enjeux multiples.
C’est une très belle opération réalisée par les visiteurs. L’AS Saint-Etienne avait l’occasion d’enchaîner avec une troisième victoire de suite sur la pelouse d’une équipe troyenne en difficulté cette saison, c'est désormais chose faite. Après deux beaux succès face au Stade Malherbe de Caen (1-2) et face à Concarneau (0-1), les Verts s’en sortent miraculeusement en battant l’ESTAC chez eux sur la plus petite des marges (0-1). Pour les Troyens, il y a de quoi nourrir de gros regrets lorsque l’on regarde le but encaissé et le contenu du match. La rencontre a été serrée et indécise tout du long, et les locaux s’étaient procurés les meilleures occasions. Mais la boulette de Nicolas Lemaître dans le temps additionnel a coûté cher…Les Verts peuvent le remercier, surtout Laurent Batlles, pour qui cette rencontre n’a pas été une franche réussite malgré la victoire finale.
Le choix tactique de Batlles n’a pas fonctionné
L’entraîneur stéphanois le sait, son avenir est encore incertain. Bien qu’il ait redressé la barre ces dernières semaines, le club n’est pas entièrement satisfait du rendement. Pour cette rencontre, il avait fait un choix fort. Lors des deux dernières victoires, l’attaquant Ibrahim Sissoko était entré en cours de match et avait donné la victoire aux Verts. Mais cette fois, il a démarré titulaire à la place de Gaëtan Charbonnier, à la pointe d’un 4-3-3. Malheureusement pour lui, la rencontre ne s’est pas déroulée comme prévu. Le buteur a manqué de ballons et surtout d’occasions franches. Sans être mauvais pour autant, Ibrahim Sissoko a été plutôt fantomatique. À la 60ème minute, Batlles a pourtant tenté un autre système. En faisant entrer Gaëtan Charbonnier et Mahmoud Bentayg, sans faire sortir Sissoko, le schéma était plus de l’ordre du 4-2-3-1. Mais même dans cette configuration Sissoko n’a pas eu plus de réussite. Il a finalement été remplacé par Dylan Chambost à un quart d’heure de la fin de la rencontre. Laurent Batlles s’en sort bien et peut désormais souffler avant les prochaines échéances.