Lors de son match face à Lens ce dimanche, le stade Rennais est parvenu à contenir les assauts nordistes. Non sans mal.
Après sa défaite surprise face à Brest le samedi 26 août, Lens devait se rassurer. Hasard du calendrier, les Sang et Or allaient poursuivre leur route en Bretagne, en allant défier le ténor régional, Rennes. Celle-ci, justement, venait elle, le cœur plus tranquille, tout juste sortie de son triomphe contre Metz. Une rencontre qui ne s’annonçait cependant, pas de tout repos. Outre le fait, qu’affronter, les Sang et Or chez eux n’est pas une tâche aisée, ces derniers ont alors un autre avantage, psychologique cette fois. Invaincus depuis 6 rencontres en championnat face à Rennes, les hommes de Franck Haize partaient donc avec une légère avance. Avantage, qui semble se concrétiser très rapidement avec la bonne entame des Artésiens. Dès la 3e minute, Deiver Machado surprend les Rennais sur une volée, prouvant une fois de plus la dangerosité lensoise à domicile. Et la tendance se confirme avec plusieurs tentatives. Face aux coups de boutoir de Lens, les Rennais semblent dépassés. Au milieu, les nouvelles recrues Enzo le Fée et Ludovic Blas n’ont pas produit beaucoup de jeu, pas plus par ailleurs que l’attaque, très peu, voire pas du tout impactante. Côté défense, les murs tremblent, à l’image des nombreuses incursions qui auraient pû faire le break.
Une meilleure mi-temps, mais...
Le réveil breton va se faire à la deuxième période. Après avoir pénétré la surface, Arnaud Kalimuendo y est déséquilibré et offre le penalty. C’est Benjamin Bourigeaud qui se chargera de le transformer. Revenu au score, tous les problèmes ne sont pas réglés pour Rennes. Si les hommes de Bruno Génésio se montrent plus agressifs, la défense manque de plier plus d’une fois. A l'instar d'un Fulgini très remuant par exemple, qui manque de faire basculer la rencontre après un centre en direction d’Andy Diouf. Heureusement, Steve Mandanda veille et préserve les buts bretons.
Un score en demi-teinte
Rennes n'est pas vaincue certes, mais la partition est loin d’être totalement maîtrisée. Il va falloir corriger le tir et vite d'autant plus que la défense rennaise pourrait souffrir d'un départ, celui d' d’Arthur Theate. Si celui-ci devait s’envoler, le stade rennais a néanmmoins une solution. Faire venir un Mancunien en la personne de Victor Lindelöf.« On n'est pas surpris de tels résultats, lorsqu’un joueur vient de Chelsea, qu'il a joué à Manchester, à la Roma et fait beaucoup de matchs de Ligue des Champions, c’est sûr que cela apporte beaucoup » déclarait Bruno Génésio au sujet de Nemanja Matic après la rencontre, pour le féliciter de son travail en défense. Lui aussi ancien de Manchester United, nul doute alors que la venue d’un élément défensif comme Victor Lindelöf aurait un effet de poids au sein de la défense bretonne. Encore faut-il qu'il accepte de venir.