Le match de Ligue 1 entre l'AS Saint-Étienne et le Stade Rennais, prévu ce samedi, soulève déjà des tensions avant même son coup d'envoi. Une décision préfectorale limite à seulement 300 le nombre de supporters rennais autorisés à assister à la rencontre au stade Geoffroy-Guichard. Cette mesure drastique, justifiée par un antagonisme ancien et des risques de heurts entre les deux groupes de fans, suscite la polémique.
![Illustration : "Stade Rennais : Une décision engendre l'agacement des supporters avant Saint-Etienne"](https://www.score.fr/assets/img/042/479/bannerbig2021/stade-rennais-une-decision-engendre-l-agacement-des-supporters-avant-saint-etienne.jpg)
Une rivalité historique à l'origine des restrictions
Selon les explications du préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, les affrontements passés entre supporters stéphanois et rennais ont motivé cette limitation drastique du nombre de visiteurs. "Des heurts et des tentatives de heurts" lors des déplacements précédents, ainsi que "les comportements souvent imprévisibles des ultras stéphanois", constituent les principaux arguments avancés. Cette vieille rivalité, nourrie par des incidents répétés, justifierait donc des mesures de sécurité renforcées pour éviter tout débordement.
Une décision controversée et critiquée
Cependant, cette décision soulève de vives critiques, notamment du côté des supporters rennais. Limiter aussi sévèrement leur présence est perçu comme une atteinte à leur droit de soutenir leur équipe. De plus, cette mesure pourrait attiser les tensions plutôt que les apaiser, en alimentant un sentiment d'injustice et de provocation. Les instances du football devront sans doute réfléchir à des solutions plus pérennes pour gérer ces rivalités historiques, au-delà des restrictions ponctuelles.
Un match sous haute surveillance
Malgré les polémiques, le match opposant l'ASSE au Stade Rennais se déroulera ce samedi soir dans un climat tendu. Les forces de l'ordre seront probablement déployées en nombre pour assurer la sécurité autour du stade Geoffroy-Guichard. L'enjeu sportif, avec les deux équipes en quête de points précieux, risque d'être quelque peu éclipsé par ces considérations sécuritaires. Une situation regrettable qui rappelle les défis persistants pour apaiser les tensions dans les stades français.