Il y a eu un beau perdant mais aussi un gagnant subtil…et il faut se diriger vers la France !
![Illustration : "Stade Rennais : un succès retentissant pour la formation rennaise"](https://www.score.fr/assets/img/026/587/bannerbig2021/stade-rennais-un-succes-retentissant-pour-la-formation-rennaise.jpg)
Il va falloir beaucoup de temps à ces Bleus téméraires. Beaucoup de temps pour guérir. Beaucoup de temps pour prendre conscience de ce que représente une médaille d’argent dans la plus grande compétition sportive au monde. Et comme chaque finale, le finaliste peut se mordre les doigts après coups.
Camavinga, la fierté rennaise
Si la première mi-temps n’a pas laissé le moindre espoir aux Français, la chute du remuant Kolo Muani dans le rectangle argentin a lancé un coup de poing ultrapuissant dans le nid tricolore. Mbappé, métamorphosé en reine des abeilles, a lancé la révolte. Offensives après offensives, les Bleus auront malmené des Argentins bien désemparés. Du premier pénalty de Mbappé jusqu’au dernier instant de cette finale, les Français étaient à deux doigts de réaliser le hold-up du siècle.
En fin de match, Camavinga, après une belle entrée solide (malgré un poste auquel il n’avait jamais joué), était sur le point de donner une passe décisive à Adrien Rabiot. « Le Duc » a buté sur Martinez, mais cela n’a rien enlevé à l’excellente prestation d’Eduardo Camavinga.
Nouveau latéral de l’équipe de France ?
Alors qu’on pensait sa place condamnée après son mauvais match face à la Tunisie, le joueur du Real Madrid s’est offert une opération rédemption. Et ce, toujours sur ce même flanc gauche. Après avoir remplacé un Théo Hernandez déboussolé, l’ancien Rennais a étalé sa science défensive et a surtout montré beaucoup de cœur. Volontaire, il a multiplié les courses le long de la ligne. Une nouvelle preuve, en mondovision, de la réussite de la formation rennaise. Une de plus.