Débuts difficiles pour Julien Stéphan sur le banc du Stade Rennais avec une deuxième défaite en trois matchs, contre l’AS Monaco ce samedi. Les Bretons inquiètent et ne semblent pas afficher de réels progrès dans leur jeu.
Après-midi compliqué au Roazhon Park où l’AS Monaco est venu s’imposer tout en maîtrise durant ces 90 minutes. Sans être flamboyant, les Monégasques ont parfaitement muselé une attaque rennaise inoffensive tout au long du match. À l’image d’Arnaud Kalimuendo, sorti sous les sifflets du public à l’heure de jeu. Par ailleurs, l’expulsion du défenseur brésilien Vanderson n’a pas eu l’effet escompté sur des Bretons apathiques et peu inspirés. Un match qui reflète parfaitement la première partie de saison des Rouges et noir, n’ayant gagné que trois fois cette saison en championnat. Inquiétant, lorsque l’on connaît la pente ascendante connue par les Rennais au cours des dernières saisons. Néanmoins, un avantage certain a permis aux hommes de Julien Stéphan de revenir dans la rencontre, bien que le score semblait sceller : le penalty de Benjamin de Bourigeaud.
Un exercice qui réussit aux tireurs bretons
Malgré les grandes difficultés éprouvées dans le jeu, les Rennais peuvent malgré tout s’appuyer sur la qualité de leurs tireurs sur phase arrêté. En effet, le Stade Rennais a converti ses 16 derniers penaltys en championnat. Cette saison, c’est notamment Benjamin Bourigeaud qui se distingue avec 3 penaltys inscrits. Ce détail pourrait s'avérer déterminant dans de nombreux matchs, donnant un avantage significatif aux Rennais lors de rencontres potentiellement décisives.