Stade Rennais : Lille, un mauvais souvenir ?

Les joueurs de Bruno Génésio se déplacent samedi à Lille pour la 38e journée de Ligue 1. En 2007, cela était déjà le cas et la situation des deux clubs était identique. Les Dogues avaient finalement privé les Bretons d’une place en Ligue des Champions.

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© Compte Twitter officiel du Stade Rennais

Victoire impérative ! Ce samedi, pour la 38e journée de Ligue 1, le Stade Rennais se déplace à Lille avec pour objectif la 2e place, directement qualificative ou la 3e, synonyme de tours préliminaires de Ligue des Champions. À trois longueurs du podium, les joueurs de Bruno Génésio (65 points) sont dans l’obligation de gagner dans le Nord et d’espérer une défaite de Monaco ou de Marseille pour leur passer devant à la différence de but. Un scénario possible puisque l’ASM se déplace à Bollaert pour y affronter Lens tandis que l’OM reçoit Strasbourg, soit deux duels entre formations qui rêvent d’Europe. Mais une confrontation face à Lille lors de l’ultime journée de championnat ne rappelle pas que des bons souvenirs du côté Breton.

À quelques secondes près…

Lors de la saison 2006-2007, le Stade Rennais, 5e et toujours en course pour la Ligue des Champions, s’était déplacé à Villeneuve-d’Ascq pour y affronter le LOSC, 10e comme cette saison. Dans une rencontre plutôt fermée, John Utaka avait délivré les siens à la 74e minute. Un but qui faisait bondir les Rennais à la 3e place puisque Lens (3e au coup d’envoi) et Bordeaux (4e) étaient largement menés face à Troyes et Toulouse. Mais c’était sans compter sur le coup de tête de Nicolas Fauvergue, à la 93e minute, qui trompait Simon Pouplin et permettait aux Nordistes d’égaliser. Une fin de match tragique qui envoyait les Bretons en Ligue Europa (4e), doublés par Toulouse qui allait s’offrir, quelques mois plus tard, un barrage face au grand Liverpool. Un traumatisme pour certains joueurs comme Étienne Didot, l’ancien milieu de terrain du SRFC : « On n’avait pas vu venir ce dénouement : on avait fait une belle fin de saison, tout se déroulait comme prévu lors de ce dernier match jusqu’au moment fatal. Tout ce qu’on s’était imaginé depuis un quart d’heure retombait d’un coup. C’est un vide terrible. On était trois ou quatre à être restés pas mal de temps sous la douche pour en discuter, pour redescendre un peu. J’étais choqué comme rarement. » On espère pour la bande à Bruno Génésio que le scénario ne se répètera pas samedi.