Après des mois d’attente, les supporters rennais vont enfin pouvoir retrouver l’atmosphère de la Ligue Europa. A l’occasion des 16e de finale se déroulant cette semaine, les Rouge et Noir se déplaceront à Milan, accompagnés de 8000 supporters en tribunes. Un événement préparé dans de bonnes conditions après la victoire acquise ce week-end.
Face au HAC, le Stade Rennais n’a pas flanché. Certes, la victoire a été acquise sur une courte marge, mais l’essentiel est assuré, et l’équipe poursuit sa remontée vers les premières places du classement. Désormais 7e, le SRFC peut se targuer d’avoir gagné à nouveau, mais peut également se réjouir d’avoir vu deux joueurs réaliser une performance notable avant de se mesurer à un grand d’Europe.
Omari et Santamaria, les piliers de la réussite
Outre son but marqué, Benjamin Bourigeaud n’a paradoxalement pas livré la meilleure performance du jour face au Havre. A l’image de Martin Terrier, passeur décisif, les deux hommes ont eu du mal à peser sur le jeu face à un adversaire défait certes, mais capable de mettre en difficulté les hommes de Julien Stéphan à plus d’une reprise.
Au contraire, Warmed Omari a certainement livré la performance la plus agréablement surprenante de la rencontre. Auteur d’un grand match en défense centrale, celui souvent cité parmi les moins en vue de l’effectif a semblé déterminé au vu de l’enjeu se présentant jeudi prochain. Juste, appliqué, et très présent dans le jeu défensif de son équipe, Omari a gagné quatre des cinq duels qu’il a disputés. Il a également réussi 51 des 53 passes qu’il a tentées, ne se laissant jamais submerger dans le dos.
De son côté, Baptiste Santamaria a su réaffirmer sa place, alors que Nemanja Matic grapillait beaucoup de temps de jeu en première partie de saison. Auteur de douze récupérations de balles, l’ancien Tourangeaux a été la clé de voûte de l’entrejeu rennais.
Face à Milan, les phases de turnover seront importantes. Les partenaires de Lucas Hernandez se sont imposés ce week-end, mais ont grandement subi face à Naples. Les contrattaques ont notamment très mal été gérées par les Milanais, ouvrant la porte à bien des espoirs pour les Bretons.