Stade Rennais : Comment le milieu de terrain a-t-il éteint le PSG ?

Ce vendredi soir, le Stade Rennais défie le Paris Saint-Germain pour tenter de prendre des points, et de se rapprocher du podium de Ligue 1. Si les attaques parisiennes se font pressantes dans cette partie, le milieu de terrain rennais s’avère être la clé de la première mi-temps.

Illustration : "Stade Rennais : Comment le milieu de terrain a-t-il éteint le PSG ?"
© Site officiel Stade Rennais

Face à une attaque parisienne inédite composée de Kylian Mbappé, Xavi Simons, et Lionel Messi, Bruno Génésio devait organiser son équipe du Stade Rennais au mieux pour les priver de ballons. Alors que la domination du PSG ne fait aucun doute, les joueurs de la capitale possèdent le ballon dans 70% du temps, et ont aligné près de 400 passes. Malgré ces chiffres sans appel, les deux équipes sont à égalité à la mi-temps.

Une ligne de quatre, efficace

À la 40e minute, Kylian Mbappé a bien failli faire virer le PSG en tête avec une frappe suivant un geste de grande classe. Malheureusement pour l’international français, son ballon a fini sa course sur le poteau des Rennais, alors que Xavi Simons a totalement manqué sa reprise face au but. Malgré cette grande occasion, Rennes a peu été inquiété, et doit surtout cette maîtrise du tempo à son milieu de terrain auteur d’un grand travail de récupération. La défense ne fait office que de dernier rempart.

Martin Terrier, Baptiste Santamaria, Jonas Martin et Benjamin Bourigeaud forment cette fameuse ligne de quatre, et réalisent un travail plein. À la mi-temps, le PSG compte 52 pertes de balles contre 45 côté Rennais, tandis que les Bretons ont déjà taclé huit fois contre trois seulement pour les Parisiens. Les joueurs concernés exercent immédiatement un pressing exigeant, et le bloc vêtu de noir se montre volontaire à la tâche défensive dès les premières secondes après la perte de balle. Ce piège tendu qualifié de « toile d’araignée » par Thierry Henry permet pour l’instant aux joueurs de Bruno Génésio de tenir le nul au Parc des Princes.