En quelques instants seulement, les joueurs du Stade de Reims ont pris une option sur la victoire dans cette rencontre face à Clermont en transformant les deux pénaltys offerts par la défense clermontoise. Si le premier pénalty est causé par une faute après un duel dans la surface, le second a été accordé par une main de Magnin. Ces deux fautes en étaient-elles réellement ?
En deux actions, le Stade de Reims a totalement fait basculer le cours de la partie. À domicile, les Rémois ont profité de l’adresse de Kamory Doumbia, puis celle de Folarin Balogun sur pénalty pour se mettre à l’abri au tableau d’affichage. Du côté de Clermont, l’amertume demeure, alors que leurs deux défenseurs ont fait deux erreurs fatales.
Deux fautes effectivement répréhensibles ?
La première faute commise par les Clermontois est signée Florent Ogier en pleine surface. Le joueur, au duel épaule contre épaule avec Doumbia, s’est fait avoir à son propre jeu en tirant le maillot de son adversaire. Au ralenti, il semble effectivement que le Rémois a accentué sa chute lors de cette action offensive, mais le défenseur clermontois reste fautif, battu en termes de vitesse sur son côté.
Dans un second temps, Yohann Magnin a été l’auteur d’un tacle visiblement bien maitrisé, avant que le milieu de terrain ne touche le ballon de la main, totalement décollée du reste de son corps. Fort logiquement, l’arbitre central de la rencontre a appliqué le règlement à la lettre, provoquant un second pénalty consécutif.
Bien que sévères, ces deux interventions arbitrales semblent sanctionner deux erreurs d’application de la part des joueurs du Clermont Foot 63.