Stade Brestois : Une déclaration rassurante avant d'affronter le PSG

Sorti de la zone de relégation après leur victoire à la Meinau face à un concurrent direct pour le maintien, le Stade Brestois reçoit samedi soir le PSG. Alors que le leader du championnat sera très attendu à l’issue de leur élimination de la Ligue des Champions mercredi soir, les hommes d’Eric Le Roy n’auront rien à perdre face au géant blessé, et pourraient bien continuer à embêter les équipes de première moitié de tableau.

Illustration : "Stade Brestois : Une déclaration rassurante avant d'affronter le PSG "
© Pierre Lees-Melou, titulaire indiscutable dans l'entrejeu brestois.

Quelques mois après la mise à pied de Michel Der Zakarian, Eric Roy est arrivé sur le banc brestois début janvier. Ancien milieu de terrain formé à l’OGC Nice, l’expérience d’entraîneur de l’azuréen est aussi maigre qu’était conséquente celle de son prédécesseur, actuel numéro 1 sur le banc du MHSC, et à qui le club héraultais doit un superbe retour en grâce. À en juger à l’aune de cette unique donnée, on pouvait craindre au Nord-Ouest de la France un changement de manager peut-être défavorable au SB29.

Or, après 3 mois sur le banc du Stade Brestois, force est de constater qu’Eric Roy aura su dissiper un tel doute. Avec seulement 4 défaites en 11 matchs, pour 3 victoires et 4 matchs nuls, celui qui n’aura connu qu’une seule saison sur un banc, de surcroît il y a 11 ans, semble d’ores et déjà avoir imprimé sa patte sur un collectif, visiblement acquis à sa cause. Très critique à l’égard des exigences de Der Zakarian, réputé peu à l’écoute de ses joueurs, les brestois regardent désormais tous dans la même direction : celle du maintien.

Interrogé au micro d’Arnaud Di Statio, Pierre Lees-Melou a retracé le fil de la bonne dynamique engagée à l’arrivé du technicien niçois :

« J’ai l’impression qu’on a réussi à faire moins d’erreurs, à être plus concentrés et plus sérieux lors de ces matchs-là. C’est dommage car on arrive à gratter des points contre de grosses équipes mais face aux équipes de la seconde moitié de tableau, on a plus de difficultés. Mais pour se sauver, il faudra battre nos concurrents directs, comme on l’a fait contre Angers et dimanche contre Strasbourg. Il faut que l’on arrive à jouer de la même façon quel que soit l’adversaire. »

15ème, avec seulement 3 points d’avance sur l’avant-dernier du classement, le SB29 est encore loin d’être sauvé. Aussi, il faudra samedi profiter de l’abattement parisien pour confirmer leur bonne forme face aux gros du championnat afin d’enchaîner deux victoires d’affilée et rester ainsi maîtres de leur destin. Toutefois, dans un monde moins idéal, les brestois pourraient également faire les frais de la vengeance des parisiens.

Le suspense reste entier, alors que la lutte pour le maintien est peut-être cette saison tout aussi palpitante qu’une course à l’Europe, de plus en plus décevante au vu des prestations médiocres des équipes de tête.

Coup d’envoi samedi, 21 h.