Le Stade Brestois a récemment été au cœur d'une polémique liée à une décision arbitrale lors de sa victoire 2-0 contre Toulouse. L'épisode marquant de cette rencontre s'est produit à la 34e minute, lorsque l'arbitre, Florent Batta, a accordé un penalty à Toulouse après un contact entre Mathias Pereira Lage et Yann Gboho dans la surface. Cette décision, validée après consultation du VAR, a déclenché une vive réaction du coach brestois, Éric Roy, qui n’a pas caché son désaccord en conférence de presse : « Pour moi, ce n’est pas un penalty », a-t-il déclaré fermement.
La direction de l’arbitrage appuie la décision de Florent Batta
L'incident a provoqué une tension palpable entre Roy et l'arbitre, menant à l'expulsion de l'entraîneur brestois. Toutefois, ce mardi, la direction de l'arbitrage a tranché en faveur de l'homme au sifflet. Dans un débrief publié sur le site de la Ligue 1, elle a confirmé que la décision de siffler penalty était justifiée. Selon le rapport, le geste de Mathias Pereira Lage a été qualifié d’« imprudent », avec « une semelle claire » sur le pied de l’attaquant toulousain. Cette intervention, ne touchant pas le ballon, méritait donc la sanction selon l'analyse des instances arbitrales.
La direction de l'arbitrage a également soutenu la décision de Florent Batta d'annuler un second penalty accordé à Toulouse à la 42e minute. Après une nouvelle consultation des images, l'arbitre a jugé qu'il n'y avait pas faute de Julien Le Cardinal sur un joueur toulousain, annulant ainsi la décision initiale. Le recours à la vidéo a, dans ce cas, permis de corriger une erreur potentielle, confirmant que le VAR avait bien rempli son rôle.
Cette affaire rappelle une nouvelle fois l'importance et la complexité de l’arbitrage vidéo dans le football moderne, où chaque décision peut être décortiquée et réexaminée pour garantir l'équité du jeu.