La décision de la direction du Stade Brestois de délocaliser les prochains matches de Ligue des champions au Stade de France soulève une vive polémique. Les Celtic Ultras 2001, principal groupe de supporters brestois, dénoncent une "inacceptable censure" après que leur banderole d'opposition a été initialement refusée par les responsables du club.
Une banderole controversée
Dimanche, face à Nantes, les Celtic Ultras 2001 avaient prévu de déployer une banderole arborant le slogan "Le Stade de France, on n'en veut pas". Bien que validée dans un premier temps, la direction du club a finalement interdit son affichage, sans fournir d'explication. Malgré cette censure, les ultras ont réussi à faire entrer la banderole controversée et l'ont déployée à la 30e minute, marquant leur opposition à la délocalisation envisagée.
Un dialogue rompu avec les supporters
Pour les Celtic Ultras 2001, ce refus de la direction témoigne d'un "refus du dialogue" et d'une volonté de "museler le débat" sur cette question cruciale. Ils regrettent amèrement d'être exclus de la réflexion autour de la délocalisation, alors que le stade Francis-Le Blé à Brest n'est pas homologué pour accueillir les matches de Ligue des champions. Cette fronde souligne la petite fracture entre les ultras et la direction du Stade Brestois.
Un enjeu de taille pour le club
Au-delà de la polémique, cette situation met en lumière les défis logistiques auxquels fait face le Stade Brestois pour poursuivre son parcours européen. Le choix du Stade de France semble s'imposer faute d'alternative à proximité, mais soulève des interrogations sur l'identité du club et le risque de déracinement pour ses supporters les plus fervents. Un dialogue constructif avec toutes les parties prenantes sera essentiel pour trouver la meilleure solution.