Bien supérieurs sur la rencontre, les Phocéens ont su s’imposer avec force et assurance sur l’AS Saint-Etienne. Dans un Chaudron gonflé à bloc, le match fut à rebondissements, mais c’est L’OM qui l’emporte (2 - 4). Marseille est dans une très belle passe, avec des prestations abouties. Celle-ci est à ranger avec le match contre Lens dans les plus grosses performances collectives de L’Olympique de Marseille.
Pour la rencontre, le technicien argentin mise sur un 4-1-4-1 avec Harit encore titulaire sur le flanc droit. Bamba Dieng lui est aligné en pointe, car Milik s’est blessé lors de la dernière trêve internationale. Dimitri Payet lui, se mue en numéro 10, là où il a souvent brillé. Une tactique qui porte ses fruits en tout début de rencontre, après un joli pressing du Sénégalais Dieng, Mangala est poussé à la faute. Payet en profite et se retrouve en face-à-face avec Paul Bernardoni. Sa frappe touche le buste du gardien qui réalise l’exploit ! Les verts sont encore en vie. Une action que les Marseillais vont regretter, en effet, quelques minutes après c’est Kolasinac qui est battu au duel par le Gabonais Denis Bouanga, en bout de course, il déclenche une frappe peu dangereuse mais Pau Lopez commet une erreur invraisemblable et permet au verts d’ouvrir le score. Le pire scénario possible pour les joueurs Phocéens qui vont devoir courir derrière le score. Marseille conserve le ballon par la suite, sans pour autant se montrer précis. On compte que très peu d’occasions. Harit est très disponible, mais fait preuve encore de déchet. Surtout que Marseille souffre défensivement sur le peu de transitions faites par les Stéphanois, avec une difficulté à gérer les grands espaces. Les centraux ont du mal à contrôler les appels dans le dos des deux avants-centres Denis Bouanga et Arnaud Nordin. Marseille a frôlé la correctionnelle, avec un but de Denis Bouanga refusé pour hors-jeu par Clément Turpin.
C’est dans le temps additionnel que Marseille peut remercier Eliaquim Mangala, auteur d’une première mi-temps calamiteuse. Sur un corner anodin, le défenseur ceinture son vis-à-vis. La VAR est consultée, penalty indiscutable pour l’OM. Dimitri Payet ne se fait pas prier et le transforme sans trembler. L’OM est de retour dans le match et met un coup au moral des Stéphanois, valeureux sur l’ensemble du premier acte.
Au retour des vestiaires, Sampaoli tente un coup tactique. Under très bon lors de la trêve avec la Turquie remplace Kolasinac en dedans. Il fait donc passer Gerson latéral gauche. Le visage de Marseille s’en voit métamorphosé. Le turc ramène cette qualité technique dans le dernier geste. Il met sur orbite Payet, qui rate une nouvelle fois l’occasion de mettre Marseille devant. La faute à un très bon Bernardoni. Les Phocéens continuent de pousser, Sainte est asphyxié, ils ne ressortent plus du tout les ballons. Dieng envoie un premier avertissement à la suite d’une jolie tête qui s’écrase sur la transversale. Ce sera que partie remise, car les défenseurs stéphanois ont décidé de faire le 12 et 13 hommes pour l’OM. Kolodziejcazk d’une frappe digne de Bafetimbi Gomis catapulte un ballon dans sa propre lucarne.
L’OM est par la suite bien plus sereine et souveraine dans le jeu. Dix minutes après, nouveau penalty obtenu. Symbole d’un collectif qui fonctionne, Payet laisse Dieng transformer ce penalty. Mais Marseille n’est pas rassasié, les verts ont totalement éteint la lumière. Au terme d’une action de toute beauté, Matteo Guendouzi offre un but à Amine Harit d’une passe délicieuse. Ce ne sera pas le but de Gourna qui changera quelque chose à la rencontre. L’OM taille patron fait la bonne opération lors de cette journée en reprenant seule la deuxième place du championnat.
Encore une prestation de haute volée pour @Amine_000 ! ????
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) April 3, 2022
Remuant offensivement et buteur, ???????????????????? ???????????????????? ???????????? ????’???????????????????? ???????? ???????????????????? de cet après-midi face à l’ASSE ! ????#ASSEOM 2-4 pic.twitter.com/aVLf7lczNr