Malgré la proximité géographique avec Le Havre, qui aurait dû permettre une affluence record au stade, les adeptes des pétards et fumigènes ont une nouvelle fois fait parler d'eux lors du match à Auxerre. Environ 880 supporters lensois ont allumé des engins pyrotechniques dans les tribunes, perpétuant ainsi une tradition controversée mais ancrée dans la culture ultra.
Une célébration à double tranchant
Pour de nombreux fans, l'utilisation de fumigènes est perçue comme un moyen de célébrer l'équipe et de créer une ambiance spectaculaire. Cette pratique renforce le sentiment d'identité collective et fait partie intégrante du folklore des tribunes. Cependant, ces manifestations pyrotechniques sont loin d'être anodines et soulèvent de sérieuses interrogations sur leur impact. Elles exposent les supporters à des risques potentiels et peuvent nuire à l'expérience globale du match.
Des conséquences indésirables
Bien que motivée par un désir de soutien inconditionnel, l'utilisation répétée d'engins pyrotechniques par les supporters lensois pourrait se révéler contre-productive. Les autorités compétentes pourraient être amenées à prendre des sanctions sévères, allant jusqu'à l'interdiction pure et simple de la présence des fans lors des prochains matchs. Une telle mesure priverait l'équipe d'un précieux soutien, comme ce fut probablement le cas lors du déplacement au Havre, où les joueurs ont dû se passer de leurs 1000 supporters habituels.
Un appel à la responsabilité
Bien que faisant partie d'une tradition séculaire, l'usage de fumigènes et de pétards dans les stades soulève de nombreuses interrogations. Il incombe aux supporters de trouver un juste équilibre entre la célébration de leur passion et le respect des règles de sécurité. Une réflexion s'impose afin de préserver l'ambiance festive tout en évitant les dérives indésirables.