Au lendemain de sa victoire contre Strasbourg, le Racing a désormais le regard tourné vers son prochain match, Arsenal. Une rencontre qui ravive quelques souvenirs dans les esprits.
C’était le 25 novembre 1998. Dans un stade de Wembley plein à craquer, les Lensois se présentent face à ce qui est le monstre européen de l’époque. Face à 65 000 Anglais, 8000 Sang et Or ont fait le déplacement pour donner de la voix. La rencontre elle, est cruciale. Malgré un score nul arraché à l’aller, grâce à un but en toute fin de match signé Tony Vairelles, il faut alors espérer pour les Lensois que Kiev et le Panathinaïkos qui s’affrontent également se neutralisent ou mieux, que le premier batte le second. Mais pour l’heure, la priorité est de gravir la montagne qui les attend, personnifiée par Arsène Wenger et ses hommes.
Dans une atmosphère étouffante, les Nordistes n’ont pas à rougir et se montrent même très combattifs au milieu de terrain, ce qui oblige les Gunners à jouer les contres. Côté but, les deux gardiens Guillaume Warmuz et David Seaman se livrent un âpre duel à distance. À la pause, le score est encore nul et vierge, le suspens total. Loin de lâcher, les Lensois repartent de plus belle pour arriver à la 72ème minute où ils écriront l’histoire avec un grand H.
Sur un tir involontairement transformé en centre de la part de Vladimir Smicer, Mickaël Debève vient perforer la cage adverse. Un but inattendu qui va pousser les Anglais à attaquer encore et encore pour marquer. Et malgré l’expulsion du premier buteur lensois, les garçons de Daniel Leclercq tiennent bon. Lens vient de prouver ce 25 novembre 1998 qu’aucune montagne n’est infranchissable.
Vers une nouvelle ascension ?
Alors bien sûr 25 ans après, pour le retour des Sang et Or en Ligue des Champions, le rêve est permis. Voir Lens battre Arsenal une seconde fois serait historique, bien sûr, mais aussi une bouffée d’oxygène dans un début de saison souvent étouffant. Bien sûr Lens a battu Strasbourg, mais le club n’oublie pas qu’il pointe encore à la 15ème place.
Que ses matchs sont très compliqués, que de nombreux cadres sont partis. Surtout si l’on compare à Arsenal, actuellement troisième de Premier League qui n’a connu aucun sans-faute depuis son début de saison, absolument rien ne semble être en faveur des hommes de Franck Haise. Néanmoins, certains veulent y croire. C’est notamment le cas de Nampalys Mendy qui s’est exprimé au micro de Téléfoot : « C’est une grande soirée de Ligue des Champions qui nous attend. Nos supporters ont toujours été derrière nous. Je pense qu’il ne faut pas avoir de complexe, il faut jouer, être naturel, jouer notre jeu et donner le maximum pour faire un résultat », a-t-il déclaré.
Un moyen peut-être d’encourager ses coéquipiers, juste avant une soirée qui s’annonce d’ores et déjà dantesque. Un moyen aussi de se rassurer dans une saison pas toujours évidente, mais qui, comme l’a démontré un certain match en novembre 98, reste encore possible à condition d'y croire pour le voir.
Sang et Or ????????
— Racing Club de Lens (@RCLens) October 2, 2023
20 ans après, ???????????????????????????????? fait sa rentrée européenne et verra les Artésiens revêtir une tunique qui fait écho à une précédente devenue iconique.
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