Le match à Dortmund était à ce jour le plus important de la saison pour le PSG. Plusieurs scénarios de qualification ou d’élimination pouvaient avoir lieu. Au terme d’un match stressant pour les supporters parisiens, le club français sera bien en huitièmes de finale.
Après avoir tremblé, puis égalisé et enfin profité du score de l’autre rencontre de son groupe entre Newcastle et Milan (1-2), le PSG se qualifie avec ce match nul (1-1) en finissant 2ème de sa poule. Ce résultat est en partie lié à un joueur revenu à son niveau dans les cages.
Donnaruma a écarté les dangers
Les performances en demi-teinte du gardien italien commençaient à faire douter la planète foot. En effet, Donnaruma avait commis plusieurs erreurs lors de matchs importants en Coupe d’Europe. D’abord contre Newcastle, il avait facilité l’ouverture du score de l’adversaire en négociant mal la frappe d’Almiron. En Ligue 1, il avait également fait plusieurs erreurs, notamment face à Monaco ou encore lors de son expulsion face au Havre le 3 décembre dernier. Sa faiblesse, connue pour être le jeu au pied, s’était encore faite ressentir, et les fautes de mains s’étaient ajoutées.
Pas vraiment en confiance avant le début de la rencontre à Dortmund, le portier parisien avait l’occasion de se rattraper. C’est ce qu’il a brillamment fait en réalisant plusieurs arrêts décisifs au cours de la rencontre. En manque d’efficacité et de réussite offensive sur leurs nombreuses occasions, les parisiens devaient tout faire pour ne pas encaisser de buts. Skriniar et Marquinhos ou même Hakimi, ont connu des moments difficiles avec un manque de sérénité et d’engagement sur les phases défensives. En effet, des imprécisions et un manque de dynamisme laissait l’impression que l’attaque allemande pouvait parfois s’infiltrer facilement dans la surface. Mais l’ancien milanais était là, en dernier recours, pour couvrir les cages.
Dès la 9e minute, Donnaruma s’est interposé sur une frappe de Reus, dont on connaît la qualité. Il a arrêté d’autres frappes à la 25ème minute, puis à la 31ème. Dès le retour des vestiaires, il a fait preuve à nouveau de son aisance sur sa ligne en repoussant le ballon à la 45ème. Ses relances au pied n’ont pas été catastrophiques, elles n’ont pas permis à Dortmund de s’emparer du ballon trop facilement pour punir le club de la capitale de manière cruelle, et de faire ressurgir des vieux démons.