PSG-Nantes : Paris repris !

Après avoir donné de sérieux gages d’une victoire tranquille face à des nantais longtemps en souffrance, Paris s’est fait reprendre à l'heure de jeu. À cinq jours d’affronter le Bayern en huitième de finale retour de la Ligue des Champions, les parisiens, privés ce soir de Kimpembe, Hakimi, Verrati et Neymar, présentent leur équipe la plus compétitive en vue de réussir au mieux cette dernière répétition générale avant le match le plus décisif de leur saison mercredi à Munich. Pour l'instant, le bilan est contrasté.

Illustration : "PSG-Nantes : Paris repris !"
© Léo Messi, premier buteur parisien face au FC Nantes.

Comme auVélodrome dimanche, le PSG a débuté la rencontre en 5-3-2. Alors que les deux pistons sont impliqués dans les deux premiers buts parisiens, Mendes à la passe, Mukiele à la finition, le retour au système de jeu qui avait fait permis aux parisiens de réaliser un début de saison de haute volée s’avère la clé d’une rencontre, longtemps à sens unique. Avec 3 axiaux concentrés sur les tâches défensives et deux latéraux, plus libres d’aller vers l’avant, la défense parisienne ,relativement peu inquiété par des nantais à la peine semble beaucoup plus équilibré qu’en 4-4-2.

Ainsi mieux en place, les parisiens ont rapidement dominé les débats. À la 12ème minute, la bonne percée de Sergio Ramos, actuellement en instance de négociations concernant l’extension de son contrat du côté de la capitale, permet de casser les lignes du bloc nantais et après un décalage côté gauche sur Nuno Mendez, Léo Messi est trouvé au point de penalty et ne laisse aucune chance à Alban Lafont. 5 minutes plus tard, les coéquipiers de l’argentin doublent la mise à la faveur d’un bon travail des deux latéraux, et d'une conclusion du français aidée par Hadjam.

Or, ce n’était pas assez pour éteindre les derniers vainqueurs de la Coupe de France, qui ont su profité d’un temps faible parisien pour inscrire deux buts en 8 minutes. Fidèle à lui-même, Gigi Donnaruma n’aura pas démenti ses détracteurs qui pointent fréquemment du doigt son égale capacité à réaliser des arrêts exceptionnels et des erreurs grotesques. À l’image de leur gardien, les parisiens, trop souvent en difficulté sur coup de pieds arrêtés ont largement inquiété dans les 15 dernières minutes de cette première période.

Fait assez rare pour être remarqué, Mbappé a plutôt été très bien muselé et alors que tout le monde pensait célébrer rapidement son record attendu, la défense nantaise et notamment Casteletto en ont décidé autrement.

Connaissant l’animal, on image que les 45 prochaines minutes devraient être nettement plus difficile pour l’arrière-garde canari.

Enjeu de la seconde mi-temps ?