Paris mène à la pause, et offre un visage plus séduisant qu’en principauté, malgré la réduction du score lilloise, profitant d’une absence inquiétante de pressing sur le porteur du ballon de la part des parisiens. Donnarumma a à nouveau été décisif et se rattrape de son erreur sur le but encaissé contre Munich mardi. Neymar, buteur et omniprésent au milieu de terrain, a animé l’entrejeu parisien, faisant ainsi taire les critiques proférées à son encontre cette semaine. Mbappé a marqué un but magistral, alors que Messi, fantomatique confirme son désinvestissement post-mondial.

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Le parc n’a pas dû attendre pour retrouver son prince. Dès la 12ème minute, seul face à six défenseurs, Mbappé, glisse ballon entre les jambe de Diallo et se faufile entre les deux axiaux lillois, avant de tromper Chevalier d’une frappe taclée.
Quelques minutes plus tard, Neymar est à l’origine et à la conclusion d’une belle action collective, ponctuée par un une-deux avec Vitinha. Les deux parisiens lusophones, embrouillés sur le terrain à Louis II samedi dernier, ont par là trouvé un bel épilogue à cet incident sans conséquences.
De là, Paris a reculé, et a laissé Lille avancer. Pour son retour en tant que titulaire après plusieurs mois loin des terrains, Kimpembe a fait une belle première période, insufflant combativité et engagement à une défense trop souvent apathique cette saison.
À cet égard, le but lillois profite d’un certain laxisme des joueurs de Galtier, qui après s’être reposé sur leur roc italien, ont fini par donné aux dogues l’occasion de revenir au score et de relancer une rencontre qu’ils auraient dû plié en continuant à attaquer.
Sur un corner côté gauche joué à deux, André Gomes est trouvé en retrait. Libre de tout marquage, le portugais a tout le temps d’ajuster son centre pour trouver la tête de Diakité, qui ne laisse aucune chance à Gigi Donnarumma.
Penalty oublié pour Lille ?
Remotivés par leur but, les lillois ont continué à se montrer menaçant. À la 28ème minute, Bamba tombe dans la surface. Lille demande un penalty, alors que l’arbitre signale lui une faut sur Mendes. La VAR n’est pas revenu sur la décision de Monsieur Delajot, qui apparaît effectivement être la bonne, le défenseur parisien touchant le ballon avant que l’attaquant du LOSC ne lui frappe la jambe. Blessé sur le duel, Nuno Mendes a dû cédé sa place à Bernat. Malgré cet avertissement, les parisiens ne sont pas repartis à l’attaque et se sont contentés de subir. Il faudra montre rauter chose pour mettre fin à la série de trois matchs sans victoires en cours.
Paris à 10 contre 11 ?
Si certains voyaient en marge du début de saison remarquablee de Messi au PSG, la marque de son adaptation au sein du club de la capitale, d’aucuns redoutaient que l’embellie estivale de l’argentin ne soit qu’une préparation à la compétition dont il devait triompher.
Au regard des prestations de l’ancien blaugrana au Qatar, son attitude sur le terrain témoigné d’un désinvestissement non sanctionnée et inquiétant, tant on connait le fonctionnement d'un club, où la feuille de match n’est pas prescrite par le mérite des joueurs, mais par leur statut. Vitrine de l’hégémonie qatarie et pierre de touche de la stratégie de communication QSI, Messi ne saurait être relégué sur le banc, même s’il pénalise ses coéquipiers. Outre l’absence totale de repli défensif du numéro 3, l’argentin piétine, et son manque de rythme se ressent dans ses transmission trop imprécises et peu senties.
Bien moins critiqué que son ancien partenaire du barça, qui bien qu’irrégulier, est constant dans ses efforts sur le carré vert, Messi, qui a refusé de prolonger cette semaine, semble fournir la preuve de ses envies d’ailleurs. Au vu de sa prestation, pas sûr qu’il soit beaucoup regretté s’il venait à partir cet été.