L’OM navigue à vue à la suite d’une non-qualification en Ligue des Champions qui a eu des incidences à la fois sur son mercato et, surtout, sur le crédit accordé par les supporters et observateurs auprès du nouvel entraîneur, Marcelino. En tout cas, face à Nantes, Marseille attend une grande première.
L’Olympique de Marseille compte, au bout de trois journées, 7 points en Ligue 1. Pour autant, le bilan comptable positif semble bien éloigné du plan tactique qui laisse dubitatif certains supporters. En difficulté avant d’être rassurant face à Reims, les Phocéens ont par la suite été inquiétants défensivement face à Metz puis efficaces mais se privant de toute possession face à Brest. De quoi interroger des supporters peu convaincus du nouveau plan de jeu et de la patte Marcelino bien loin du jeu “rock'n’ roll” prôné par Pablo Longoria.
Une grande première ou une entrée discrète ?
À moins de 36h de la fin du mercato estival qui aura vu une nouvelle partie de chamboule-tout réalisé par Pablo Longoria, un premier bilan sportif serait dur à tirer tant il serait trop hâtif. Cependant, à première vue, la qualité des recrues est considérablement supérieure et semble voué à réaliser de grandes choses sous la houlette de leaders techniques comme Iliman Ndiaye, Renan Lodi ou encore Geoffrey Kondogbia. Ce socle jusqu'ici solide en ce début de Championnat de France, sera privé de plusieurs éléments samedi soir. En effet, Geoffrey Kondogbia est absent après sa blessure au genou, de même qu’Isaak Touré en instance de départ et Murillo tout juste arrivé. Et si Amine Harit est incertain pour un hématome à la jambe droite, ce déplacement à la Beaujoire devrait être la grande première de Joaquin Correa ! Le joueur tout fraîchement arrivé de l’Inter Milan est apte et s’il ne devrait pas démarrer titulaire, l’Argentin a de grandes choses de porter la tunique phocéenne pour la première fois.
Dans un 4-4-2 assurément composé d’Ismaïla Sarr, Valentin Rongier, Jordan Veretout et Azzedine Ounahi, Joaquin Correa pourrait être amené à jouer sur le côté gauche ou bien dans l’axe de l’attaque selon la rotation de Marcelino. Ce transfert très tancé quand on connaît les problèmes de blessures récurrentes de l’ancien laziale sera vivement scruté tant il implique l’ombre d’un Alexis Sanchez stratosphérique la saison passée. Tout cycle vient à échéance et dans l’OM de Pablo Longoria, ceux-ci sont souvent très courts.