Six jours après son exploit européen face au Benfica, l’OM recevait l’OGC Nice dans le cadre de la 29ème journée de Ligue 1. Si les Marseillais ont réussi à sauver les meubles en disputant toute la deuxième période en infériorité numérique, une image observée en fin de match suscite de l'inquiétude.
Un arbitrage qui pose (encore) question
Après avoir manqué son entame de match, l’OM a directement été sanctionné en encaissant l'ouverture du score par l’intermédiaire de Terem Moffi (13’). Par la suite, les hommes de Jean-Louis Gasset ont réussi à reprendre le contrôle du jeu, notamment au milieu de terrain et sont parvenus à se créer plusieurs situations dans le camp niçois. Jonathan Clauss égalise donc assez logiquement d’une demi-volée à l’entrée de surface (31').
L’OM a continué de pousser, mais s’est vu plomber par une décision pour le moins étonnante. Sur une bonne séquence marseillaise, Faris Moumbagna hérite du cuir sans parvenir à le maîtriser. Dans son élan, il vient percuter Antoine Mendy au niveau de la cuisse. Une faute sifflée par Jérémie Pignard, sans conséquence jusque-là. Mais, alors que tout le monde se replace, l’arbitre français est appelé par la var qui juge que cette faute mérite un deuxième avertissement synonyme d’expulsion. Faris Moumbagna est donc exclu de la pelouse dans l’incompréhension la plus totale, ce qui vient doucher les ambitions marseillaises.
Après une mi-temps ponctuée par des tensions entre Ghislain Printant et Francesco Farioli, l’OM, en infériorité numérique est dominé, mais, lors d’une rare incursion dans la surface adverse, Léo Balerdi s’écroule. Au ralenti, on voit que Mohamed Ali-Cho percute le pied de l’argentin après avoir dégagé un ballon. Un geste totalement involontaire qui ne justifierait en rien une décision radicale. Pourtant, Monsieur Pignard désigne le point de pénalty et confirme son choix après consultation express des images. Une prise de décision qui a tout d’une compensation après que les Phocéens aient exprimé leur sentiment d’injustice à la mi-temps. Deux erreurs de jugement qui ont grandement influé sur le déroulé de match. Encore une fois, l’arbitrage français est au centre des débats dans une partie qui, pourtant, se voulait rythmée et plaisante.
Inquiétude pour Harit
Si l’OM peut s’estimer heureux de prendre un point contre les Aiglons après avoir évolué toute la deuxième période à 10 contre 11, un point noir est source d’inquiétude pour Jean-Louis Gasset et son staff. En effet, en fin de partie, Amine Harit reste au sol après un contact avec un niçois. L’international Marocain cède sa place quelques minutes plus tard, grimaçant. Par la suite, les images de Canal + confirment la mauvaise intuition. Au ralenti, on voit que la cheville du milieu offensif tourne. Sur le banc, celui-ci semble souffrir.
Des images peu rassurantes une semaine avant le rendez-vous le plus important de la saison face à l’Atalanta. Surtout quand on sait qu’Harit est un des joueurs les plus utilisés par les différents coachs qui se sont assis sur le banc de l’OM cette saison (42 matchs). En espérant pour lui et ses coéquipiers qu’il s’agit là d’une alerte sans conséquence.