Capitaine sur le banc, Dimitri Payet a vécu une saison particulièrement difficile sous les ordres d’Igor Tudor. Dans une interview accordée à France Football, le milieu de terrain marseillais a livré son opinion sur son ancien coach.
Dimitri Payet ne regrettera pas le départ d’Igor Tudor. Principale victime du passage du Croate sur le banc marseillais, le capitaine de l’Olympique de Marseille a tenu à livrer ses vérités sur le désormais ex-coach du club phocéen. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le milieu offensif n’est pas un admirateur de l’entraîneur croate. Dans une interview dévoilée ce samedi par France Football, Dimitri Payet a avoué avoir eu du mal avec l’autorité d’Igor Tudor.
« C’est vrai que sur les premières séances et, notamment, lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d’un coup quelqu’un de rude et brutal, dans sa façon d’être, dans ses paroles. Il était autoritaire, a d’abord concédé le numéro 10 marseillais. C’était complètement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués. (…) C’est là que le groupe a été surpris car personne n’était habitué à ça. Moi, chacun sait que je suis un affectif, donc j’ai plus besoin avec un coach d’avoir un rapport ‘grand frère’ ou ‘père’ ».
« Il aurait pu m’utiliser un peu plus »
Et Dimitri Payet ne s’est pas arrêté là. « Il a été très dur, exagérément dur même, au début pour marquer son territoire, son arrivée, mettre les choses en place. Et, ensuite, ça a été un peu mieux. Pas à la cool, non, mais mieux, un peu plus souple. » Le Marseillais est ensuite revenu sur son temps de jeu limité cette saison.
Il faut dire que le Réunionnais (11 titularisations toutes compétitions confondues) n’a pas réussi à acquérir la confiance de l’ancien coach marseillais, lui qui exigeait un investissement très intense de la part de ses joueurs. « J’ai respecté ses choix toute la saison. Pourtant, il aurait pu m’utiliser un peu plus. En tout cas, sur certains matchs un peu fermés. Il avait ses idées, je n’entrais pas dans ses plans mais j’aurais aimé, parfois, qu’il me fasse un peu plus confiance », a conclu Dimitri Payet dont l’amertume peine encore à se cacher.