Ce vendredi, l’Olympique de Marseille accueillait au stade Vélodrome le retour de la Ligue 1 après près de deux semaines de trêve. Les Olympiens, toujours deuxièmes au classement général, ne sont pas en grande forme, et doivent en plus composer avec des changements. Le MHSC ayant ouvert le score en première période, deux erreurs ont déjà été pointées du doigt.
Les Marseillais espéraient sûrement reprendre le chemin de la compétition d’une meilleure manière. En ouverture de la 29e journée de Ligue 1, l’OM a vu son coach, Igor Tudor, procéder à plusieurs changements. Inapte, Pau Lopez a d’abord dû céder les gants à Ruben Blanco pour ce soir. De plus, Vitinha fait son retour dans le onze, tandis que Valentin Rongier a repris une place en défense centrale, comme ce fût le cas contre le PSG en Coupe de France plus tôt cette année. Malgré ces ajustements, le premier but montpellierain n’a pas tardé à survenir dans ce match.
Guendouzi en retard, la défense fautive
Sur le premier but encaissé par l’OM ce vendredi soir, plusieurs éléments sont à noter. Tout d’abord, Wahbi Khazri était à l’origine de l’action de but, permettant, grâce à sa remontée de balle, de servir Nordin parfaitement placé. Rarement mis en avant pour son impressionnante vitesse de pointe, Khazri a pourtant pris de vitesse Mattéo Guendouzi, ne parvenant pas à rattraper l’ancien stéphanois à la course. Par ailleurs, la défense marseillaise a semblé très mal alignée au moment de la passe du Tunisien, expliquant en partie le fait que le hors-jeu initialement sifflé ait finalement été révisé par l’assistance vidéo pour accorder le but.
Sead Kolasinac, auteur d’un tacle hasardeux, n’a pas simplifié la tâche de son gardien, bien malheureux de voir le ballon lui arriver malgré la présence de ses partenaires nombreux dans les zones clés. Décidément à la peine à domicile, les Olympiens espèrent relever la tête rapidement pour ne pas vivre un week-end sous tension. Après le but inscrit sur pénalty en fin de première période, les supporters ne semblent pas rassurés pour autant.