L’Olympique Lyonnais affronte le Stade Brestois après une victoire 2-0 face à l’AC Ajaccio qui a quelque peu rassuré Laurent Blanc. Pour autant, le contenu n’a pas été optimal et il faudra rendre une copie similaire au match aller pour donner quelques satisfactions aux supporters. Une dynamique à son adversaire qui, mal en point, a châtié le SCO d’Angers (4-0) pour se relancer. Au terme d’une première mi-temps disputée, l’OL s’est vu injustement refuser l’obtention d’un penalty. Explications.
L’OL avance plutôt confiant puisque, dans toute son histoire, le club rhodanien n’a jamais perdu face au Stade Brestois. Une statistique assez étonnante, mais qui pourrait se prolonger ce soir. D’autant plus que la formation de Laurent Blanc propose un jeu agréable ce soir porté par trois joueurs en verve : Rayan Cherki, Alexandre Lacazette et Jordan Barcola.
Un penalty familier
L’on joue la 34ème minute, après un magnifique dribble, Rayan Cherki tente sa chance mais sa frappe est contrée, frôle la cage de Marco Bizot et file en corner. Sur ce corner, Maxence Caqueret cherche à servir Nicolas Tagliafico au premier poteau. Malheureusement, celui-ci n’arrive pas à se saisir du ballon mais Jérémy Le Douaron commet une faute de main en laissant traîner son bras lors du duel. Si tous les Lyonnais réclament un penalty, Ruddy Buquet laisse le jeu se dérouler. Si l’on se dit que son équipe en charge de la VAR l'appellera sous peu, il n’en est rien et l’arbitre n’est jamais convoqué pour se faire un avis sur les images mises à sa disposition. Pourtant, la main de Le Douaron paraît évidente et il semblerait sous certains angles que le ballon ne touche pas son corps auparavant. Une situation qui fait penser à celle subie par Castello Lukeba le 1er janvier 2023 où, face à Clermont, une main peu évidente avait été sifflée à l’encontre du jeune espoir et avait condamné le club rhodanien à perdre son premier match de l’année. Si le penalty ne paraît pas évident, il est lunaire de ne pas voir Ruddy Buquet être appelé pour se donner un avis de la situation.
Les hommes de Laurent Blanc poursuivent leur assaut du but brestois mais se cassent les dents sur un Marco Bizot des grands soirs. Avec des enchaînements de classe, cet OL fait plaisir à voir et l'optimisme pourrait être de mise en cas de bonification de ce jeu proposé. Gare aux contre-attaques finistériennes qui pourraient faire mal et ont sollicité Anthony Lopes à quelques reprises.