Alors que l’OGC Nice semblait avoir stoppé l'hémorragie, avant la trêve, face à Lens (1-3), il semblerait finalement que les problématiques rencontrées par l’équipe de Farioli ne soient pas réglées. Les Aiglons ont encore laissé des points en route face à Nantes, devant son public (1-2). Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les Niçois, qui devront encore faire sans deux cadres du vestiaire la semaine prochaine à Reims.
Une équipe en perte totale de repères
Après un début de saison fulgurant en ayant notamment occupé l’une des deux premières places jusqu’à la vingtième journée, l’OGC Nice fait désormais face à ce qu’on pourrait qualifier de crise sportive. Depuis sa victoire face à Metz le 27 janvier dernier, la formation de Francesco Farioli n’a remporté qu’un seul de ses matchs en ligue 1, et s’est incliné à 6 reprises. Des mauvais résultats illustrés par une véritable chute libre au classement : Nice est passé de la seconde à la 5ème place et ne possède plus que 4 points d’avance sur le premier non-européen.
Deux absents de poids
Dans cette période difficile, l’OGC Nice fait face à plusieurs indisponibilités. Décimés au milieu de terrain samedi face à Nantes, Farioli pourra récupérer Kephren Thuram et Pablo Rosario de retour de suspension. En revanche, Morgan Sanson et Youssouf Ndayishimiye qui étaient, eux, touchés physiquement, ne seront pas remis pour le prochain match très important face à Reims. C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien Nice Matin, qui précise qu’il faudra encore quelques temps avant que les deux milieux titulaires du GYM ne soient aptes à reprendre la compétition.
Un véritable coup dur pour Farioli, surtout pour sa sentinelle, auteure d’une très bonne saison, qui dégageait une véritable impression de stabilité. Le Burundais n’a plus joué sous le maillot niçois depuis la défaite face à Lyon, le 16 février dernier (1-0) et manque énormément à son équipe.
Nice est désormais en grand danger. En effet, finir hors des places européennes représenterait un véritable échec pour le groupe INEOS, et les probables départs de Kephren Thuram et Jean-Clair Todibo seraient alors plus difficiles à compenser. À Francesco Farioli de trouver les ressources pour stabiliser son équipe et repartir de l’avant dans ce sprint final.