La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) se réunit ce mercredi pour examiner le comportement des dirigeants de l'OGC Nice lors du match contre l'Olympique de Marseille dimanche dernier. Des banderoles insultantes et à connotation raciste ont été déployées par les supporters niçois, suscitant une vive polémique. L'instance disciplinaire devrait prendre des mesures conservatoires à l'encontre du club azuréen et ouvrir une instruction pour statuer sur des sanctions définitives.
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L'incapacité du club à contrôler ses supporters
Dans un communiqué, l'OGC Nice a reconnu avoir été informé des banderoles prévues par le groupe Ultras Populaire Sud avant le match, dont le contenu était jugé "violent et soumis à interprétation". Malgré les demandes du club pour ne pas les exposer, les supporters ont refusé d'obtempérer.
Des sanctions sévères à prévoir
Outre les banderoles à connotation raciste visant les Marseillais, des chants homophobes ont également été entendus, obligeant l'arbitre à interrompre brièvement la rencontre. Face à la gravité des faits, la commission de discipline pourrait prononcer des sanctions exemplaires. Un huis clos partiel ou total de l'Allianz Riviera est envisageable, voire même un retrait de points, avec ou sans sursis, conformément à son arsenal répressif.