En stage en Angleterre, le Stade Rennais s’est séparé hier d’une de ses pépites. Lesley Ugochukwu, sorti du centre de formation Rouge et Noir, a signé un contrat de sept ans avec Chelsea. Avec un transfert avoisinant les 30 millions d’euros, le club breton réalise une belle opération financière avec son joueur, et ce n’est pas la première fois.
Si ses coéquipiers se sont dirigés vers le centre national de football anglais, St George’s Park, Lesley Ugochukwu n’a pas pris la même direction. Arrivé au Stade Rennais à l’âge de 8 ans, le milieu de terrain s’est envolé vers les Etats-Unis pour y rejoindre sa nouvelle équipe en stage de préparation, Chelsea. Si le club breton est connu pour beaucoup dépenser sur le marché des transferts depuis quelques années (environ 330 millions en cinq ans), il réalise aussi des grosses ventes. Grâce à leurs pépites sorties tout droit du centre de formation, les Rennais réalisent de nombreuses plus-values.
Le SRFC vend cher
Parti pour 27 millions d’euros vers Chelsea, Ugochukwu est la troisième plus grosse vente Rouge et Noir. Dans son histoire, le club breton a vendu neuf joueurs au-dessus de 20 millions d’euros. Hors-mis Shabani Nonda, parti à Monaco en 2000, les huit autres joueurs partis si cher ont été transféré après 2016. Si Nayef Aguerd, plus grosse vente du club (35 millions), n’est pas un pur produit de la formation rennaise, tout comme Ismaïla Sarr (30 millions), Kamaldeen Sulemana (25 millions) ou encore Edouard Mendy (24 millions), les jeunes pousses bretonnes ont beaucoup fait gagner à leur club. Ousmane Dembélé, parti à Dortmund en 2016, est au même titre que Nayef Aguerd, la plus grosse vente rennaise ex aequo. Derrière lui, Eduardo Camavinga occupe la troisième place du classement, avec son transfert de 31 millions d’euros vers le Real Madrid. Un peu plus loin, Lesley Ugochukwu et ses 27 millions, sont suivis par Mathys Tel, parti l’an dernier vers le Bayern Munich et un montant de 20 millions d’euros. Pour investir, il faut vendre et ça le Stade Rennais l’a bien compris ! S’il dépense beaucoup, il fait aussi rentrer beaucoup d’argent grâce aux départs. Depuis cinq ans, les comptes bretons sont presque à l’équilibre, avec 329,16 millions dépensés et 303,82 millions ingurgités.