Le Stade Rennais a réalisé un mercato hivernal XXL, dépensant la somme colossale de 74,65 millions d'euros selon Sky Italia. Cette enveloppe faramineuse en fait le troisième club le plus dépensier au monde durant les mois de janvier et février, seulement devancé par Manchester City et Al-Nassr. Un investissement massif qui s'explique par "la situation fin décembre", comme l'a souligné Arnaud Pouille, le président rennais, en conférence de presse.
Reconstruire un effectif compétitif
Avec une douzaine de recrues dont Brice Samba, Seko Fofana, Anthony Rouault et Ismaël Koné, les dirigeants bretons ont dû procéder à "pas mal d'ajustements" selon Pouille. Frédéric Massara, le directeur sportif, a confirmé cette stratégie visant à doubler certains postes clés avec un joueur expérimenté et un jeune talent prometteur, à l'image de Djaoui Cissé lancé avec succès par Habib Beye. Ce mercato ambitieux visait à relancer la machine après un début de saison catastrophique, les Rennais occupant la 15e place avec seulement 6 victoires en 20 journées.
Corriger les erreurs du passé
Massara a également justifié les départs de plusieurs recrues estivales décevantes comme Jota, Leo Ostigard et Albert Gronbaek. Selon lui, il s'agissait de "sauvegarder des investissements" en transférant ces joueurs qui "ne s'épanouissaient pas" mais conservaient encore une belle valeur marchande. Une décision pragmatique visant à corriger les erreurs du mercato précédent et à "apporter ces corrections" indispensables pour relancer la saison du SRFC.
Retrouver l'identité rennaise
Au-delà des mouvements, les dirigeants rennais ont insisté sur l'importance de retrouver une identité de jeu et une "personnalité" après s'être "un peu perdu en conjecture". L'objectif affiché est désormais de se concentrer sur "le match d'après" plutôt que de se fixer des ambitions européennes prématurées. Une vision à long terme tournée vers la formation et l'intégration des jeunes talents, pour tendre progressivement vers un style de jeu rennais retrouvé.