L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier, désormais en poste à Al-Duhail au Qatar, est sur les tablettes de l’écurie saoudienne Al-Ittihad selon le journal L’Équipe. Pourtant, la venue du technicien français en Arabie saoudite demeure particulièrement compliquée. En effet, son club Al-Duhail souhaite le conserver et Galtier ne désire pas partir au bras de fer avec ses dirigeants.
Alors qu’il entraîne actuellement au Qatar à Al-Duhail, Christophe Galtier est dans le collimateur du club saoudien où évolue Karim Benzema, Al Ittihad. Désirant suppléer Marcelo Gallardo après son départ, les Saoudiens ont jeté leur dévolu sur l’ex-coach du PSG d’après L’Équipe. Les têtes pensantes d’Al Ittihad, qui ambitionnent d’enrôler Galtier pour reprendre les rênes de leur équipe, ne sont en revanche pas prêtes d’attirer dans leurs filets l’ancien de l’OGC Nice. La tâche s’annonce en effet ardue et âpre pour plusieurs raisons majeures.
Un contrat exorbitant proposé à Galtier
Bien décidé à flairer le bon coup en arrachant la signature de Christophe Galtier au poste d’entraîneur, Al Ittihad s’est activé en coulisses et a lancé les grandes manœuvres. Des discussions ont d’ores et déjà été initiées entre les différentes parties et les Saoudiens ont sorti le grand jeu. Ces derniers ont en effet proposé un salaire mirifique et mirobolant au principal concerné : trois millions d’euros nets par mois, durant trois ans, ce qui fait un contrat faramineux de 36 millions d’euros. Pour maximiser ses chances de rafler la mise, l’état-major d’Al Ittihad entend en outre « racheter la dernière année de contrat de Galtier à Al Duhail », écrit Ouest-France.
Un dossier qui reste toutefois compliqué
Même si Al Ittihad a sorti l’artillerie lourde pour recruter Christophe Galtier, le natif de Marseille est à l’heure actuelle très éloigné de l’Arabie saoudite. Les échanges entre l’ancien coach de l’ASSE et Al Ittihad sont à l’arrêt. Effectivement, le club qatarien Al-Duhail aspire à garder l’homme de 57 ans, qui, quant à lui, ne désire pas se lancer dans un bras de fer avec ses dirigeants pour forcer son départ. De surcroît, le temps ne joue pas en faveur de Galtier puisque ses ouailles ont repris le chemin de l’entraînement le 1er juillet dernier et la saison ne va pas tarder à commencer. Autant de facteurs qui freinent aujourd’hui l’arrivée de Christophe Galtier en Arabie saoudite. Les Saoudiens parviendront-ils à décanter la situation ? Affaire à suivre…