Alors qu’il était prêté par Schalke 04 la saison passée, Amine Harit revient à l’OM pour une nouvelle année. Après avoir convaincu Pablo Longoria lors de son passage, le dirigeant espagnol mise sur la durée avec l’international marocain.
« Droit au but ». Une devise qui représente parfaitement la mentalité de Pablo Logoria et de l’OM lors de ce mercato estival. Le plus historique de son histoire. Après avoir enregistré 11 nouveaux arrivants, un 12ème est venu s’ajouter à la liste, quelques minutes avant la fermeture du marché des transferts. Un visage bien connu des pensionnaires du Vélodrome : Amine Harit. L’international marocain de 25 ans fait son come-back sur la Canebière. Après une belle saison passée sur les bords de la Méditerranée l’an dernier, le lion de l’Atlas est retourné du côté de Schalke 04 (Allemagne), à la fin de son prêt. Cependant, son envie de rester à Marseille, ou plutôt, d’y revenir, ne faisait que grandir. Alors, lorsque la piste Ruslan Malinovskyi s’est éteinte, la direction marseillaise prit la décision de faire revenir l’ex-nantais dans la cité phocéenne, sous une nouvelle formule. Alors que le premier prêt était sans option d’achat, les deux institutions se sont mises d’accord sur un prêt avec option d’achat obligatoire. Le Marocain, désireux de jouer la Ligue des Champions avec ses anciens coéquipiers, voit son vœu exaucé. Dans le même temps, le milieu offensif devra répondre aux attentes de ses dirigeants et s’installer dans la durée au sein de l’entrejeu marseillais ainsi que dans le système mis en place par Igor Tudor.
Schalke voulait le libérer
Après s’être révélé sous les couleurs du FC Nantes, l’international marocain s’est ouvert les portes de la Bundesliga en rejoignant Schalke 04. Mais l’aventure est rapidement devenue décevante. Avec 13 buts en 119 rencontres disputées, le milieu offensif avait du mal à se faire une place dans l’effectif allemand. Le prêt à l’OM était une renaissance. Cela lui a permis de retrouver sa confiance et sa technicité qui faisaient sa force. Le voir revenir sous les couleurs olympiennes ne peut qu’être bénéfique pour le club et les hommes de Tudor. Une bonne affaire réalisée par les olympiens qui clouent au poteau Galatasaray (Turquie) et Porto (Portugal), à la bataille sur le dossier depuis plusieurs semaines.