L'Olympique de Marseille a été accroché hier au cours d’un match à rebondissement. Après la terrible élimination face au Panathinaikos, une réaction d’orgueil était attendue et si celle-ci a eu lieu en première mi-temps, l'inefficacité olympienne a coûté trop cher dans une seconde mi-temps irrationnelle.
Entre un but égalisateur qui rappelle celui encaissé face à Lens, où le malheureux Leonardo Balerdi avait trompé Pau Lopez en détournant une frappe puissante, et une réalisation de Georges Mikautadze qui est venue mettre en lumière le manque de confiance criant du portier marseillais, tout semble contre l’OM cette semaine d’autant plus que Metz était réduit à 10… Pour autant, dans ce marasme sportif, une lumière jaillit du côté du mercato.
Une bonne opération qui en amène une autre ?
En effet, l’OM s’est enfin séparé de Ruslan Malinovskyi ! Après un très gros intérêt de Besiktas et du Torino, le premier n’avait pas les faveurs de l’Ukrainien et le second n’a pas apprécié la volonté de l’OM de faire monter le montant de l’option, c’est un club de Serie A qui mise sur l’ancien de Genk. Tout juste promu en Serie A, le Genoa a investi sur l’international ukrainien puisque le prêt contient une option d’achat automatique à hauteur de 10 millions d’euros que percevra l’OM l’été prochain. Un deal win-win puisque Marseille avait précisément dépensé cette même somme pour l’arracher à l’Atalanta de Gasperini. Ainsi, le club phocéen limite la casse pour un transfert à l’échec cuisant. Hormis ce but scellant la victoire marseillaise face au Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de Coupe de France, le passage d’un des joueurs à la plus grosse frappe de balle de ces dernières années dans le top 5 européen restera comme anecdotique.
Plus cocasse, en rejoignant le club de Gênes, Ruslan Malinovskyi rejoindra un autre ancien de l’OM qui a laissé un souvenir très médiocre aux supporters puisque Kévin Strootman défend encore les couleurs du club italien même si son rôle devrait diminuer cette saison. En tout cas, Pablo Longoria libère de la masse salariale et s’assure 10 millions d’euros la saison prochaine qu’il pourrait réinvestir dès cet été au vu d’un entrejeu qui présente des lacunes concrètes.