Les tensions récurrentes entre supporters rivaux ont conduit les autorités à prendre des mesures drastiques ce week-end. Un arrêté ministériel publié vendredi au Journal Officiel interdit le déplacement des supporters lyonnais pour le match de Ligue 1 face au Paris Saint-Germain dimanche au Parc des Princes. Cette décision fait suite à un "risque réel et sérieux d'affrontement entre les supporters des deux clubs", selon les mots du ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, en raison de "relations empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années".
Précédents graves et mobilisation des forces de l'ordre
Les incidents violents survenus lors de la dernière finale de Coupe de France à Lille le 25 mai dernier ont probablement pesé lourd dans cette décision radicale. Le ministre évoque également la mobilisation des forces de l'ordre pour assurer la sécurité d'autres événements sportifs majeurs ce week-end, comme le match de Coupe des Champions de rugby à Jean Bouin ou la course des 10 km de la Tour Eiffel. L'arrêté ministériel fait suite à une interdiction préfectorale émise dès mardi par le préfet de police de Paris.
Mesures étendues aux supporters niçois
Dans la même optique de prévention des troubles, un second arrêté ministériel a été publié vendredi pour interdire le déplacement des supporters de l'OGC Nice à Montpellier pour le match de Ligue 1. Ces mesures exceptionnelles illustrent la fermeté des autorités face aux risques de débordements violents entre groupes de supporters rivaux, malgré les contraintes logistiques qu'elles imposent aux clubs et à leurs fans.
Réactions et enjeux
Si ces interdictions soulèvent l'incompréhension de certains supporters, elles visent à préserver l'ordre public et la sécurité de tous lors d'un week-end chargé en événements sportifs d'envergure. Au-delà des polémiques, ces décisions rappellent les défis constants pour concilier la passion du sport et le maintien d'un climat apaisé.