Le mercato a définitivement fermé ses portes et l’heure est aux comptes. Et pour l’OGC Nice, ils ne sont pas brillants. Le club est l’un de ceux ayant le moins recruté cet été.
Il y a des chiffres particulièrement révélateurs. Ceux de l’OGC Nice, en ce qui concerne ses transferts sont particulièrement éloquents. Le club a fait un mercato que l’on pourrait qualifier d'inquiétant. Dans un premier temps, ses recettes après le départ de certains de ses joueurs sont très faibles. 23 millions d’euros seulement. Un rendement dérisoire, lorsque l’on regarde les dépenses faites par le club, 43 millions d’euros. Là aussi un chiffre très peu élevé. En juillet dernier déjà, Foot Mercato s’interrogeait sur l’inaction des Aiglons sur le marché des transferts.
Parmi les recrues notables, le retour de Romain Perraud quatre ans après son départ de la Côte d’Azur. L’arrivée également de Terem Moffi en provenance de Lorient pour 22,50 millions d’euros, soit presque 50 % des achats effectués par l’OGC Nice, en plus d’Aliou Badara Balde pour 2,50 millions d’euros. Sans oublier Jérémié Boga pour 18 millions d'euros. Et c’est tout. Nice, comme le mercato précédent aura été passif peut-être trop, un constat qui est loin d’être rassurant pour les semaines à venir. Surtout que parmi les nouveaux arrivants, tous ne sont pas dans d’idéales conditions pour espérer accrocher une place européenne à la fin de la saison.
Des hauts et beaucoup de bas
Parmi les bonnes nouvelles, il faut tout de même souligner les bons débuts de Terem Moffi. Pour l’heure, l’ancien Breton a déjà inscrit 1 but et 1 passe décisive. Pour le reste, il existe de nombreuses zones d'ombre qui devront rapidement être éclaircies : Romain Perraud par exemple, arrivera-t-il à faire mieux que son précédent passage sur la côte d’Azur ? Sans oublier une saison plutôt moyenne chez les Saints avec qui il a vécu la relégation. Autrement dit pas la meilleure des expériences pour se relancer. Surtout que les statistiques ne brillent pas en faveur des Aiglons. Malgré une 1ère place de meilleure défense et une 5ème position pour ce qui est de la possession, les hommes de Didier Digard sont à la traîne en attaque. Celle-ci pointe en effet à la 16ème position, juste devant Clermont et l’OL et derrière Lens.
Avec un tel manque d'agressivité, il est donc plus que légitime de se demander comment l’accession aux places européennes sera possible. À moins, peut-être, que les dirigeants ne se réservent le droit d’attendre le mercato hivernal qui s’ouvrira le 1er janvier 2024. Mais d’ici là, beaucoup de choses peuvent se passer. En bien comme en mal.