Le FC Nantes a connu un match particulièrement mouvementé face au Toulouse FC puisque les Canaris ont vu le match être retardé d’une heure et demie pour cause de colis suspect au sein des tribunes du Stadium tandis que Mostafa Mohamed a pris la décision de ne pas arborer le flocage arc-en-ciel en refusant de jouer et Franck Kita et Mogi Bayat ont eu une vive altercation. En parallèle, un dossier se complexifie.
Pierre Aristouy aurait sans doute préféré connaître une rencontre à la préparation beaucoup plus simple que cela, mais voilà, on ne choisit pas toujours le déroulé des événements et encore moins le verdict final d’un match de football. Ce score nul et vierge au terme du coup de sifflet final vient susciter une inquiétude encore plus aiguë dans les travées de la Beaujoire qui envisage le pire…
Un manque à gagner regrettable
Le mercato estival est en stand-by au vu de la situation sportive déplorable du club qui n’a plus que trois petits matchs pour assurer son maintien dans l’élite. Pour autant, un renouvellement massif de l’effectif, déjà prévu, semble plus que jamais nécessaire. Si les départs d’Alban Lafont et Ludovic Blas sont planifiés vers des cadors de Ligue 1 voire de Premier League pour le portier tricolore, un autre joueur semble voué à un départ mais à un prix déceptif. En effet, Moses Simon voit son contrat se terminer à l’été 2024 soit dans, approximativement, un an. Or, l’ailier nigérian réalise une saison bien loin des attentes avec 5 buts pour 4 passes décisives mais, surtout, une influence dans le jeu de plus en plus absente au fur et à mesure des résultats négatifs du club. Pour toucher une indemnité, le FC Nantes va être contraint et forcé de le vendre cet été contre une somme bien inférieure à ce qui était attendu. En effet, Ignazio Genuardi a affirmé qu’approché par certains clubs à l’hiver, les Canaris avaient réclamé plus de 20 millions d’euros pour les services de Moses Simon qui avait été très proche de signer à l’OGC Nice. Désormais, le FC Nantes voit une prolongation de contrat être totalement exclu par l’ailier nigérian et, pire encore, sa situation sportive met en grand danger un potentiel chèque qui aurait fait du bien aux finances du club. Si l’Eintracht Francfort aurait en tête d’attirer l’ailier droit nantais lors du mercato estival, une vente au-dessus des 15 millions d’euros aurait été possible cet hiver mais dans l'éventualité d’une relégation, Moses Simon partirait contre une somme plus proche de sa valeur marchande actuelle soit 9 millions d’euros.
Un cruel manque à gagner qui découle d’un choix quelque peu discutable réalisé par les dirigeants tant un départ au mercato hivernal aurait été loin d’être un non-sens à un an et demi de la fin de son contrat… Désormais, l’inconnu règne pour une des meilleures valeurs marchandes de la formation présidée par Waldemar Kita. Si le maintien est acté, les Canaris pourront se payer le luxe de fixer leurs propres tarifs sur le mercato estival sinon, ce sont les clubs à l'échelon supérieur qui feront la loi… Rendez-vous face à Montpellier samedi après-midi pour une rencontre plus que jamais décisive dans la quête du maintien. À suivre...