Une inquiétude qui a poussé Philippe Clément à sortir de sa réserve habituelle.
Sixième seulement dans une Ligue 1 disputée, l’AS Monaco dispose, tout de même, d’une arrière-garde qui fait rêver. Et parmi les rêveurs : beaucoup d’écuries européennes. Caio Henrique, Benoit Badiashile, Alex Disasi, Alexander Nubel (et même Youssouf Fofana et Mohammed Camara en élargissant). Voilà des noms qui font tourner les têtes de plusieurs clubs.
Deux départs à enregistrer ?
Manuel Neuer blessé jusqu’à la fin de la saison (blessure à la jambe suite à un accident de ski), le nom d’Alexander Nubel devient favori. Seul Yann Sommer semble être une piste encore plus crédible pour le remplacement de l’inimitable Neuer. De quoi déjà préparer un possible départ du gardien monégasque ?
D’autant plus que le FC Chelsea semble très déterminé à s’attirer les services de Benoit Badiashile. Celui qui a découvert les joies du foot international (2 sélections en Nations League) pourrait quitter l’AS Monaco en échange d’une enveloppe de quarante millions d’euros. Fort d’une paire Thiago Silva-Kalidou Koulibaly, Chelsea voudrait s’assurer une deuxième paire toute aussi costaude : Wesley Fofana-Benoit Badiashile.
Philippe Clément réagit
Deux rumeurs de départ qui poussent Philippe Clément à réagir avant la reprise de Ligue 1 : « Ils sont ici à l'entraînement et ont la tête ici. Ils font tout ce qu'il faut pour l'équipe. Je suis à Monaco depuis maintenant 11 mois et, les 6 derniers mois, il y a eu beaucoup d'intérêt pour beaucoup de joueurs. Ce n'est pas quelque chose de nouveau parce que c'est un projet avec beaucoup de jeunes joueurs, donc, de ce fait, il y a des intérêts sur le marché des transferts. En tant qu'entraîneur, on est toujours content quand le mercato se termine. On verra. Ça dépend des situations, si elles sont intéressantes pour le club ou non. Le plus important pour moi, c'est que les joueurs aient la tête ici, et c'est le cas. Ce que je dis à Badiashile ? Je ne peux pas dire (publiquement) toutes les choses que je lui dis en ce moment. On verra ».