Le FC Metz et ses supporters sont toujours sur leurs petits nuages après leur remontée directe en Ligue 1 au cours d’un championnat particulièrement riche en suspens. Si certains suiveurs mosellans craignent toujours un retournement de situation juridique concernant Bordeaux-Rodez, lundi, leur sort devrait être fixé. En attendant, en interne, le torchon brûle.
Lundi prochain, les Grenats seront fixés si oui ou non leur montée sera effective. Si le FC Metz et ses supporters sont assez confiants sur ce point-là, reste désormais à préparer le mercato estival qui risque d’être animé entre un besoin de renforts conséquents du fait du passage à 18 équipes en Ligue 1, mais également du départ quasi acté de Georges Mikautadze. Mais qui sera donc aux manettes du sportif ?
Une relation définitivement rompue ?
Si sur le plan sportif, aucun nuage n’était à signaler au FC Metz, en interne, il semblerait que la période soit bien plus propice à la tension. Les premières tensions se sont particulièrement fait ressentir à l’hiver où les arrivées se sont faites rares au grand désarroi de László Bölöni qui souhaitait vivement des renforts surtout dans le secteur offensif. Toutefois, au final, ce manque d’investissement sur le mercato hivernal n’a pas eu de conséquences puisqu’après un début de saison décevant, la deuxième partie de saison a été tout simplement un sans-faute avec 25 rencontres consécutives sans la moindre défaite s’avérant ultra-décisive pour dépasser les Girondins de Bordeaux. Pour autant, ce point de discorde entre le directeur sportif Pierre Dréossi et l’entraîneur roumain n’est pas un motif de rupture de confiance entre deux personnages expérimentés du monde du football. Ce serait plus entre Pierre Dréossi et Bernard Serin, président du FC Metz, que le bât blesse. L’investissement du premier concernant Xhuliano Skuka demeure au centre de vives interrogations auprès du président puisque la somme de 1,4 million déboursée additionnée à ses entrées peu convaincantes et les propos peu élogieux de László Bölöni à son encontre font de ce transfert un potentiel échec retentissant. Mis au placard entre la 31ème journée et la 38ème journée, l’avenir de l'international Albanais en Ligue 1 paraît difficilement perceptible jusqu'ici. Pour Pierre Dréossi, les torts concernant son président sont davantage d’un point de vue financier puisque l’ancien directeur sportif rennais redoute de ne pas pouvoir investir suffisamment pour construire un effectif capable de se maintenir la saison prochaine.
Pierre Dréossi ne compte pas laisser se reproduire les mêmes erreurs que la saison 2021/2022 où le club n’avait manifestement pas assez investi condamnant le club à une relégation somme toute logique. Avec une montée qui a bâti un effectif solide et uni, sous l’égide d’une recrue expérimentée Ismaël Traoré très bien sentie par Dréossi, il faudra faire fructifier la vente de Georges Mikautadze en investissant la forme somme d’argent perçue tout en s’appuyant sur le centre de formation messin. Une vision qu’à moitié partagée par Bernard Serin qui pourrait contraindre Pierre Dréossi à quitter le navire après une saison 2022/2023 où son travail, évidemment dépendant de celui des joueurs et de l’entraîneur, aura été encouragent. À suivre…