Actuellement prêté au CSKA Moscou, Yusuf Yazici attend d’être fixé pour son avenir. Si le Turc ne sait pas dans quel club il jouera la saison prochaine, il ne veut pas pour autant revenir à Lille.
Prêté avec option d’achet à 11 millions d’euros, Yusuf Yazici n’est pas certain de rester au CSKA Moscou l’année prochaine malgré ses bonnes performances avec le club russe. Dans un entretien accordé à Sport-Express, l’agent du joueur, Adem Cebeci, a expliqué que l'attaquant voulait continuer son aventure en Russie, et ne pas revenir à Lille. « Nous avons dit à plusieurs reprises au CSKA que nous voulions rester ici. Nous avons parlé avec la direction du CSKA. Maintenant, le CSKA parle avec Lille. Il est important pour le CSKA d’acheter le joueur au bon prix mais Lille ne veut pas vendre bon marché. Voyons comment les choses se passent (…) J’espère que Yusuf restera au CSKA. Tout peut arriver. Si le CSKA ne parvient pas à un accord et que les clubs européens proposent des options, Yusuf partira. La priorité pour nous est de rester au CSKA. Le second plan est un bon club européen. Mais Yusuf ne veut pas retourner à Lille. Nous voulons surtout rester ici. »
Une adaptation expresse puis le trou noir
Avec 8 buts lors de ses 7 premiers matchs, le Turc Yazici a rapidement conquis le CSKA Moscou. Malheureusement, la fin de saison a été plus compliquée pour Yazici, à l’image de son équipe. Ne pouvant terminer qu’à une 4ème place et non qualifié en coupe d’Europe étant donné que les clubs russes en sont exclus par l’UEFA. Ces derniers jours, les médias russes ont ainsi annoncé que le CSKA Moscou n’avait pas l’intention de lever l’option d’achat du joueur de 25 ans, estimé à 11 millions d’euros. Une situation qu’a tenu à tempérer l’agent du joueur, confirmant la volonté du son client de s’inscrire dans la durée en Russie « Yusuf et moi n’avons aucun problème avec le club. Maintenant, il n’y a plus que des négociations entre le CSKA et Lille » expliquait-il. Les prochains jours apporteront une idée plus précise de la situation mais la continuité de Yazici en Russie semble de plus en plus incertaine.