Le mercato du Stade Brestois a été marqué par une activité intense en toute fin de période, avec l'arrivée de cinq nouveaux joueurs et le départ de deux autres. Pourtant, cette agitation de dernière minute ne reflète pas la stratégie initialement envisagée par le club, qui s'apprête à participer pour la première fois de son histoire à la prestigieuse Ligue des Champions.
Un sentiment d’inachevé pour Lorenzi
Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade Brestois, a exprimé sa frustration dans un entretien avec L'Équipe. Il déplore le manque d'attractivité du club malgré la perspective de disputer la plus grande compétition européenne, même contre des géants comme le Real Madrid ou le FC Barcelone. Pour Lorenzi, cette situation révèle un certain désintérêt des joueurs ciblés, qui n'ont pas trouvé suffisamment attractif le projet brestois, malgré la promesse de jouer en Ligue des Champions.
Le directeur sportif a souligné les défis auxquels Brest a dû faire face en tant que club sans grande tradition européenne et sans les ressources financières des grands clubs. « On a eu la difficulté d’être un club en Ligue des champions, sans histoire européenne et sans avoir les moyens d’un club européen », a-t-il confié. Cette réalité a limité les ambitions de Brest sur le marché des transferts, le club n'ayant pas pu s'offrir les joueurs de niveau supérieur qu'il convoitait. Lorenzi a également laissé entendre que certains joueurs ont privilégié des offres plus lucratives ailleurs, au détriment du challenge sportif que représentait une saison en Ligue des Champions avec Brest.
Malgré ces obstacles, Lorenzi reste optimiste et se réjouit de l'opportunité exceptionnelle que représente cette participation à la Ligue des Champions pour le club breton. Il voit cette aventure comme une étape extraordinaire dans l'histoire du Stade Brestois, même si les conditions n'ont pas toujours été favorables pour attirer les talents désirés.