Dans une période financière délicate, les Girondins de Bordeaux vont bénéficier d'une rentrée d'argent bienvenue grâce au transfert de Zaydou Youssouf à Al-Fateh pour 6 M€. En effet, le club bordelais va toucher une partie de cette indemnité au titre de la contribution de solidarité de la FIFA, un mécanisme visant à rémunérer les clubs formateurs.
Le principe de la contribution de solidarité
Lorsqu'un joueur professionnel est transféré avant la fin de son contrat, les clubs ayant participé à sa formation entre 12 et 23 ans reçoivent une part de l'indemnité, soit 5% de toute indemnité payée à l'ancien club. Ces 5% sont répartis au prorata des années passées dans chaque club formateur. Pour Youssouf, formé à Bordeaux jusqu'à 19 ans puis à Saint-Étienne et Famalicao, les trois clubs se partageront donc cette contribution.
Un calcul avantageux pour les Girondins
Le calcul se fait ainsi : chaque année entre 12 et 15 ans représente 5%, et chaque année entre 16 et 23 ans équivaut à 10%. Avec un transfert à 6 M€, la contribution s'élève à 300 000€. Les Girondins, ayant formé Youssouf de 12 à 19 ans, devraient percevoir environ 55% de cette somme, soit 165 000€. Une nouvelle positive pour les Girondins dans la situation financière actuelle du club, qui permettra d'alléger quelque peu les finances bordelaises.
Un complément bienvenu mais limité
Cependant, cette contribution de solidarité reste un apport complémentaire et ponctuel. À la différence du mécanisme de solidarité, aucune indemnité de formation ne sera versée au FCGB puisque Youssouf a quitté le club après 23 ans. Cette rentrée d'argent n'est donc qu'un soulagement temporaire pour la trésorerie, mais ne résout pas les problèmes financiers structurels auxquels les Girondins doivent faire face.