Balayés ce week-end sur la pelouse de Brest, les Stéphanois abordent d’une manière bien abrupte leur retour parmi l’élite. Avec trois défaites en trois matchs, l’ASSE peine à se retrouver, et semble faire voler en éclats ses certitudes datant de la montée. La faute à un mercato semé d’embûches ? Au 2 septembre, l’effectif est en tout cas source de bien des angoisses dans le Forez.
L’ASSE est-elle prête ? Cette question semble s’être posée trop tard au regard des premiers résultats des Verts en Ligue 1. Lors des deux premières journées contre Monaco et Le Havre, Olivier Dall’Oglio ne disposait pas de l’entièreté de son groupe. A l’image d’Ibrahima Wadji, ou d’Aïmen Moueffek, les absents de marque étaient nombreux, expliquant en partie les déroutes subies. Seulement, ce week-end marquait le retour de bon nombre d’absents de longue date. Le onze stéphanois semblait se rapprocher de ce qu’il pouvait produire de mieux sur le papier, mais a au contraire subi sa plus lourde défaite de ce début d’exercice. L’interrogation demeure, l’ASSE dispose-t-elle d’un effectif trop frêle ?
Le mercato ne semble pas avoir suffi
Avec neuf recrues enrôlées à différents postes durant l’été, Saint-Étienne donne l’impression de s’être renforcé. Un gardien de but, trois défenseurs, trois milieux de terrain et deux attaquants, voilà la manière dont les arrivées ont été réparties par la direction stéphanoise. Ce matin, Le Progrès met en contradiction le « mercato XXL » des Verts avec l’effectif « déséquilibré » dont ils disposent malgré tout. Seulement, bien que les recrues aient été nombreuses, elles ont pour la plupart été le fruit d’un second, voire troisième choix à chaque poste.
Le résultat est sans appel : aucun but n’a été inscrit en trois rencontres pour trois défaites sèches subies jusqu’alors. Au retour de la trêve, Lille, Nice, Nantes, et Auxerre attendent les Verts, trois adversaires ayant déjà remporté au moins un match de championnat. L’AJA, champion de Ligue 2 avec une large avance l’an dernier, constituera peut-être un défi plus acceptable pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio, mais le mal reste profond. Le coach parviendra-t-il à changer de recette ? Le changement d’attitude observée la saison dernière à l’orée du sprint final pourra-t-il être réitéré ? En l’état, il n’existe aucune garantie permettant d’affirmer que l’équipe est armée pour un pareil défi.