Mercato ASSE : La direction a ciblé un départ urgent !

Légende des verts et directeur du recrutement depuis sa retraite, Loïc Perrin ne semble plus faire l’unanimité au sein du club ligérien. Malgré un dernier mercato réussi qui a en grande partie permis aux Stéphanois de se maintenir en Ligue 2, l’ancien défenseur central serait poussé vers la sortie par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les deux actionnaires du club.

Illustration : "Mercato ASSE : La direction a ciblé un départ urgent ! "
© twitter ASSE

Souvent critiqué pour des mercato très décevants ces dernières années, dans le rouge, les dirigeants stéphanois ont su rectifier le tire sur le dernier mercato hivernal pour permettre aux verts de sortir du situation critique. Bien aidé par le recruteur Luis de Sousa venu spécialement cet hiver, Loïc Perrin a réussi son dernier mercato, ce qui n’empêche pas Bernard Caïazzo de critiquer le recrutement des verts lors de sa dernière sortie médiatique : « Mon plus mauvais souvenir, c’est incontestablement notre descente en L2. On ne peut pas vivre pire scénario. Il est la conséquence d’un recrutement défaillant pendant plusieurs années, qui a coûté des dizaines de millions d’euros. J’en suis la première victime, mais cela affecte tous ces jeunes qui souffrent d’une situation d’autant plus difficile à supporter que le but est de donner du bonheur, pas de la peine. » Une petite critique subtile dont Loïc Perrin pourrait être la cible, c’est en tout cas ce que nous rapporte Mohamed Toubache-Ter. Le message de Caïazzo, qui n’a jamais voulu de Loïc Perrin aurait uniquement l’ancien capitaine des verts comme cible. Il ajoute qu’en interne Roland Romeyer ne serait pas tendre non plus avec le directeur sportif. Une situation qui pourrait pousser Perrin vers la sortie quelques jours après le départ de Luis de Sousa.


« Les joueurs pensent d’abord à eux. »

Dans l’ouvrage AS Saint-Etienne, 90 ans de légende, Loïc Perrin est revenu sur ses premières impressions en tant que directeur sportif. Lui qui n’a connu qu’un seul club n’a pas été très tendre avec la nouvelle génération de footballeurs : « Les générations changent, il faut s’y faire et s’adapter. Globalement, le collectif est moins mis en avant et l’individu prime sur le reste. Le sentiment d’appartenance à un club est beaucoup moins prononcé. En moyenne, un joueur reste deux ans dans un club, rarement plus. Les joueurs sont de plus en plus capricieux et pensent d’abord à eux, individuellement. Je n’ai connu qu’un seul club, c’est de plus en plus rare. » déclare-t-il. Une déclaration qui ne va pas aller dans son sens au moment des prochains échanges avec les deux présidents.